★★★
≈ Lift me up ≈
Don’t hold me down
I don’t wanna be down
Don’t bring me down.

Selon le bulletin météo, d’autant plus diffusé que d’habitude, New York devait s’attendre à voir s’abattre sur elle de fortes pluie. Tu parles. Mason aura passé l’après midi à scrutait et surtout entendre la pluie tomber. Le vent était également de la partie. Ce qu’il y avait de positif c’est qu’il s’était amusé à regarder les gens dans la rue, lutter contre ce temps. Contre cette pluie, qui était visiblement devenue une véritable tempête que même la grosse pomme ne pouvait pas contrôler. Enfin d’après midi, le blond n’aurais nullement put donner l’heure exacte, la lumière se coupa dans le l’appartement. Avec elle, tout ce qui était relié à l’électricité. Autant dire toutes ses occupations. Il avait eu l’impression que cette coupure était générale, car même à l’extérieur, pas une lumière ne ressortait. La nuit qui venait de tomber régnait sur la ville.
Depuis quelques jours, Mason marche à nouveau avec des cannes. C’est encore difficile, mais il arrive à faire quelques pas avec son infirmière. Alors bloqué dans ce fauteuil, dans cet appartement. Tout ce qu’il veut c’est voir si il à toujours son petit générateur avec son compteur et retrouver son portable au passage pour appeler quelqu’un, au cas où. Son compteur se trouvant sur le palier, et devant descendre deux marches pour y accéder, il décide d’essayer de se lever seul à l’aide de ses cannes. Seulement, sans lumière les choses sont loin d’être évidentes. Mais il parvient tout de même à se lever et faire quelque pas, avant de heurter quelque chose et tomber aussitôt à terre. Il ne lui en faut pas plus pour réveiller une douleur lancinante qu’il avait presque oublié ces derniers temps. Après un temps de récupération il tente de se relever, en vain. Il tente d’attraper son fauteuil à tâtons mais qui est visiblement trop loin. Sans son portable, il n’a d’autres choix que d’attendre Cassandre, en espérant qu’elle ne découche pas ce soir.

Un grondement sourd retentit au-dessus de ma tête. L'orage annoncé était sur le point d'éclater. Et j’en ai eu la confirmation lorsque le son familier de la pluie s'écrasant sur le goudron retentit à mes oreilles. Alors que je pousse la porte du centre commercial et que je me retrouve à l'extérieur, je regrette atrocement le fait d’être sortie de mon lit ce matin. Mais voyais vous lorsqu’un charmant jeune homme vous fait des yeux de biches pour que vous allez acheter le nouveau coca cola life, vous ne pouvez pas dire non. En effet, je n’étais pas encore immunisée contre ses beaux yeux bleus. Ainsi en sortant du centre commercial avec le pack de coca cola, le froid mordant me prit par surprise, je traversais la rue presque en courant en frissonnant, les bras entourés autour de mon torse pour ne pas prendre froid.  « de fortes pluies dans tout New York. Je t’en collerais de fortes pluies, dit plutôt une averse, une mini tempête, j’en sais rien ! Un truc pour insister les gens à pas sortir. Et ça ce dit journaliste ! »je tentais de me frayer un chemin au milieu de cette foule tout en grommelant contre cette foutue journaliste, m’imaginant à la maison avec un bon verre de whisky (ou du coca cola life) et avec Mason comme compagnie. Malheureusement, j’étais dehors sous la pluie et combattant le froid et la foule pour pouvoir rentrer chez moi. A cet instant j’assommerais bien Mason avec une cannette ! Mais enfin j’apercevais la maison, j’étais enfin arrivée. Je me déshabille tout en hurlant ma présence à Mason, j’enlève mes escarpins lorsque je me stop en entendant un bruit, plutôt un grincement.  La maison était plongée dans la pénombre tout comme le reste de la ville. Bordel j’ai peur. « Mason ? » Pas de réponse. « MASOOOOOOOON ? » Je hurle. Normalement il me répond directement … et puis je suis pas allée chercher ses cannettes pour rien ! J’ai tout de même affrontée le froid, la pluie et l’orage pour lui alors je suis un minimum de remerciement et de compliment. Mais le grincement continu. Je tourne sur moi-même en regardant autour de moi, essayant de distinguer quelque chose dans la pénombre, mais c’est peine perdue. « Il y a quelqu’un ? » demandais-je d’une voix très craintive. Impossible pour moi de ne pas faire autrement. « Je suis armé ! » dis-je pour me donner une certaine contenance. Puis, c’est vrai, j’ai une arme ! Un escarpin ... ça compte ?  Mes pas me dirigent vers ce sinistre grincement avec comme seul arme un escarpin. Mon cœur sembla manquer un battement et quelque chose remuait dans mon estomac alors qu’une silhouette familière gisait par terre. Mason ! « tu peux m'expliquer ce que tu fais exactement par terre ? » Sans en comprendre la raison, je me sentais plus en colère que je n'aurais dû l'être. Mais l’inquiétude me gagna. J’avais fait place à un furieux sentiment d'incompréhension et de ressentiment. « Franchement, à quoi tu pensais ? Je sais que t'as jamais été très responsable, mais quand même ! Tu sais ÉPERDUMENT que tu ne dois pas te lever de ton fauteuil sans quelqu’un avec toi ! »