THE MORNING AFTER
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 ✧ let's start a fire everywhere that we go.

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AuteurMessage
Jace Grant

Jace Grant

MESSAGES : 21
INSCRIPTION : 10/01/2015
AVATAR : bob morley
PSEUDO : vintage love.

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MessageSujet: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptySam 10 Jan - 20:32


jace grant
and I remember all the words that you wrote
that love is just a sound that plays in your heart
and gets caught in your throat
littledovess@tumblr - christina perri ~ lonely child.

   
NOM :  Grant. Oui, le Grant, de l'Empire Grant, des casinos Grant. Ce Grant là, merci beaucoup. Autant dire qu'un nom pareil pourrait être le meilleur truc au monde, mais pour Jace il s'agit plutôt d'un boulet qu'il traine depuis sa naissance. Certains diront de lui qu'il est un fils ingrat, et ceux-là auront entièrement raison. PRÉNOM :  Jason, parce que sa mère a un truc bizarre pour la mythologie et qu'il en a fait les frais. Alors c'est Jace, tout simplement, et seuls les membres de sa famille osent l'appeler par son vrai prénom. La plupart du temps lorsqu'ils lui crient dessus, ce qui est assez souvent, admettons-le franchement. AGE :  Trente ans, et le coup de vieux qui va avec. La crise de la trentaine, aussi, si on en croit les conneries qu'il enchaine depuis plusieurs mois déjà. ORIGINES :  Sa mère est d'origines philippines et argentines, un bien beau mélange, alors que son père est un américain de souche. Si on en croit les tâches de rousseur, les Grants ont des ancêtres qui sont débarqués sur le continent pour fuir l'Irlande. STATUT :  Marié. On ajouterait presque "bien malgré lui" mais bon, franchement... MÉTIER : Serveur dans un bar branché de la ville qui lui appartient plus ou moins vu que le vrai patron habite à Las Vegas. Le genre de serveur à se prendre pour Brad Pitt dans Cocktail, en jonglant avec les bouteilles alors qu'il prépare un verre. TRAIT DE CARACTÈRE :  chieur professionnel, impulsif, blaguer, protecteur, jaloux, intelligent, créatif, ordonné, avec un putain d'esprit de contradiction. GROUPE :  The fuck buddy. AVATAR :  Bob Morley, le seul, l'unique, le magnifique. PV / SCENARIO OU INVENTE ? : Scénario.


   ♂♀ test de personnalité

   
Il s'agit d'un test de personnalité rapide qui vous permettra de définir votre groupe. Pour répondre il suffit de laisser la réponse qui convient. Si vous ne savez pas quoi répondre, choisissez la réponse qui se rapproche le plus de votre personnage.

   
Quel est pour vous l'homme/ la femme idéal(e) ?
   ▆ n'importe qui tant qu'il/elle est bon(ne) au lit !
   ▲ ce n'est pas important, on verra bien si l'occasion se présente.
   ◆ pourquoi se contenter d'une personne quand on est bien à trois ou quatre ?
   ★ une personne qui sera capable d'accepter les petits écarts de la vie, le butinage... les tromperies.
   ♡ la quête d'une vie, on la rencontre qu'une seule fois, ne surtout pas la rater !


    Votre film favoris ?
   ♡ Coup de foudre à Notting Hill, romantique à souhait !
   ▲ Wall Street, le monde de la finance, la carrière avant tout !
   ◆ Ménage à trois, l'amour moderne, le changement !
   ★ Closer, entre adultes consentants, des gens qui se trompent, retrompent le rêve !

   ▆ Toy Boy, le sexe sans lendemain et sans prise de tête !


    Vous voulez surprendre votre conjoint avec une soirée de rêve vous choisissez quoi ?
   ★ Un club de strip-tease mixte, avec un peu de chance ça la/le dégoûtera assez pour me laisser tomber !
   ▆  Un marathon de baise, on expérimenterait différents endroits, plage, ascenseur etc...
   ♡ Un pique-nique romantique qui se terminerait en une demande en mariage épique.
   ◆ Un petit tour dans un club libertin, c'est moderne non ?
   ▲ Pas le temps pour ça demain j'ai une réunion hyper tôt et hyper importante !


    Votre plus longue relation amoureuse ?
   ▲ Ça ne dure jamais très longtemps, j'ai pas le temps pour ça, pour le moment je me concentre sur ma carrière !
   ★ Tu veux dire le plus longtemps que j'ai tenu avant qu'il/elle comprenne que je le/la trompe depuis le début ?
   ◆ Nous ça dure depuis très longtemps, 10 ans maintenant la clef de la réussite le piment quotidien. Quelques plans à trois ou échange de compagnons de temps en temps et le tour est joué!
   ♡ Depuis très très longtemps maintenant. On est marié et bientôt les enfants ! On s'aime et c'est pour la vie !

   ▆  En général quelques heures le temps de baiser comme des lapins et on passe à autre choses. Bon des fois on peut dire que ça dure deux voir trois jours entiers.


    Si vous vous retrouvez dans la situation suivante : vous fréquentez quelqu'un depuis quelque temps et (elle vous annonce) vous lui annoncez que vous êtes enceinte. Comment réagissez vous ?
   ★ T'es sûr que c'est moi le père ? Ou Je suis pas sûre que tu sois le père par contre...
   ◆ C'est bien par contre ça veut pas dire qu'on doit se marier, le couple aujourd'hui c'est plus enfant = mariage.
   ▲ Ouh là ! Ça va être compliqué pas le temps pour ça ! Je travaille le mieux c'est que (tu) j'avorte.
   ♡ C'est parfait, on vient de se marier c'est la suite logique ! J'espère que ce sera des jumelles !

   ▆  Sans moi !


   + si vous avez un maximum de ★, vous entrez dans le groupe : the cheating curve, avec un maximum de ♡ vous êtes dans the monogamists. Par contre si vous avez un maximum de ▆ vous appartiendrez au groupe the fuck budy, avec un max de ◆ se sera pour vous le groupe a bed for three. Et pour ceux qui ont un maximum de ▲ ce sera le groupe the drought. Pour plus d'information sur les groupes rendez vous dans ce sujet.

   
♂♀ This isn’t about stripping, it’s about striping

01. Jace est trilingue. En effet, même s’il a toujours vécu aux Etats-Unis, ses grands-parents viennent à la fois des Philippines et d’Argentine. Un cocktail détonnant, vu que sa mère a donc tenu à ce que ses enfants apprennent à la fois l’espagnol et le tagalog en grandissant. Autant dire que c’est un joyeux bordel dans la tête du jeune homme, surtout quand il est bourré – il peut alors facilement passer d’une langue à l’autre en plein milieu d’une phrase, sans même s’en rendre compte la plupart du temps. Il aime aussi à jurer dans une langue qui n’est pas l’anglais, tout simplement pour ne pas que les gens autour de lui le comprennent. Autant dire que cela rend très bien sur son CV, et qu’il a donc été embauché pour des petits boulots de merde juste pour ça. 02. Il est très ordonné, un peu trop d’ailleurs au goût de certains. C’est quelque chose qu’il partage avec sa sœur, d’ailleurs, et leurs parents n’ont jamais eu à leur demander de ranger leurs chambres, tout simplement parce leurs chambres était toujours parfaitement propres et ordonnées. Une obsession qui ne l’a d’ailleurs jamais quitté, ce qui se trouve être assez problématique quand il pète un câble parce que les fourchettes ne sont pas rangées de la même façon ou que les chaussures ne sont pas parfaitement alignées dans le couloir. Mais ça va, il le vit bien. La plupart du temps. 03. C’est un accroc à la caféine, mais vraiment. Il est certain que son sang est à 50% du café, à ce niveau. Il a besoin d’un tasse le matin pour se réveiller, et puis de dix autres la journée pour tenir le coup. Autant dire que la caféine n’a plus beaucoup d’effets sur lui maintenant, mais cela ne l’empêche pas de continuer à en boire tout le temps par réflexe. Il est d’une humeur exécrable s’il n’a pas sa précieuse boisson, de toutes façons, alors c’est vite vu. 04. Il fait de la pâtisserie pour se détendre. Cela a commencé assez bêtement quand il était adolescent et qu’il voulait donner un coup de main à sa mère, et cela a fini en passion au bout d’un moment. C’est toujours mieux que de casser la gueule des gens, après tout, alors il finit toujours avec cinq fournées de cookies ou de cupcakes quand il est énervé. Le problème (qui n’en est pas vraiment un), c’est qu’il ne mange jamais ce qu’il cuisine, alors il doit toujours trouver quelqu’un à qui donner toute cette nourriture. 05. Il fait un footing d'une heure tous les jours. S'il fréquentait la salle de sport quand il habitait à Vegas (essayez de courir dans le désert, vous...), il a désormais pris l'habitude de courir soit à Central Park, soit le long de la rivière Hudson, selon son humeur du moment. Il fait de la musculation le week-end, aussi, parce qu'il a besoin de dépenser toute l'énergie qu'il accumule. S'il ne l'avouerait jamais, pas même sous la torture, il court en écoutant Kesha. Voilà. 06. On ne lui connait aucune relation sérieuse. La petite amie qui a tenu le plus longtemps est sortie avec lui pendant la durée record de deux semaines, avant de péter une pile et de partir en courant. Autant dire que rester un an avec la même personne, c'est du masochisme pour lui, et il ne sait vraiment pas comment il va tenir le coup pendant aussi longtemps sans que cela finisse en bain de sang. 07. S'il boit beaucoup (trop) et finit bourré, les quatre fers en l'air, assez régulièrement, Jace est fier d'annoncer qu'il ne s'est jamais drogué et n'a même jamais touché à une cigarette de sa vie. D'ailleurs, si l'on oublie le facteur alcool, il a un régime très sain pur un célibataire de trente balais, vu que sa mère l'a habitué à cuisiner et manger beaucoup de légumes et de produits frais. Tout ce qui est fast food l’écœure plus ou moins, et sa seule entorse à son régime diététique reste le thaïlandais du coin, chez qui il commande assez régulièrement. Oh, et les pizzas, parce qu'il ne faut pas pousser le délire trop loin non plus. 08. Même s'il était un cancre à l'école, et qu'il n'a aucun diplôme, Jace est plus calé en littérature qu'il ne le laisse croire. Il lit énormément et a toujours un bouquin à portée de main, planqué sous le comptoir, pour les moments de calme quand il travaille au bar. De même, il possède une bibliothèque digne de ce nom, et cela lui a coûté un bras de déménager autant de livres d'un bout à l'autre du pays quand il est venu à New York. Il adore d'ailleurs les livres d'occasion et peut passer des heures dans une librairie. 09. Même s'il est né à Vegas, Jace déteste les casinos, et les jeux d'argent en général. Il reste néanmoins un très bon joueur de poker, et un adversaire redoutable pour de nombreux autres jeux de cartes. Seule sa sœur jumelle a réussi à le battre au poker un jour, et il s'est depuis juré de ne plus jamais jouer contre elle. 10. Il a appris le flair bartending un peu par hasard, alors que lui et un autre serveur se faisaient un peu chier un soir où le bar était désert. Ils se lançaient une bouteille vide d'un bout à l'autre du comptoir, comme deux gosses, et la bouteille a failli lui échapper des mains à un moment donné, ce qui a donné une pirouette assez ridicule pour ne pas gâcher du whisky hors de prix avec leurs conneries. Il a trouvé ça drôle sur le coup, et a commencé a s'entrainer sur sa technique quand il avait un moment de libre. Son patron lui a alors payé un stage, pour qu'il se perfectionne, en disant que ses petits tours de passe-passe impressionneront les clients et ramèneront plus d'argent. Ce qui n'a pas loupé, d'ailleurs. Entre ça et sa belle gueule, autant dire qu'il arrive à se faire des pourboires d'enfer quand il s'y met.

   
♂♀ Just get me a really big closet

D’Atlantic City, Jace n’a pas beaucoup de souvenirs. C’est pourtant là que tout a commencé, lui répondrait son père d’une voix austère, et Jace n’aurait qu’une envie, lui dire qu’il en a à peu près rien à cirer, que le premier casino ouvrit à Atlantic City, ou Mexico, ou même Sidney. Sérieusement, il s’en fout complètement. Il était bien trop petit, trop jeune et insouciant, pour se souvenir des premières années, du premier casino et du début de ce que deviendrait l’Empire Grant avec l’importance de la majuscule.
Non, ses premiers souvenirs d’enfance, ceux qui sont plus que des flashs de couleurs et que le visage de sa sœur collé contre le sien, ces souvenirs-là, sont de Las Vegas. La résidence de banlieue dans laquelle il a grandit, bien loin de Las Vegas Strip et sa vie de débauche. Il se souvient surtout du soleil, ce soleil de plomb qui vous brûle les lèvres et brunit la peau, tâches de rousseur que plus visible encore sur son nez et ses joues, ce soleil horrible et impardonnable. Il se souvient de l’école, où il s’ennuyait ferme alors que Ariane était assise au premier rang, toujours attentive, toujours à lever la main dès qu’un professeur posait une question. Il se souvient de l’équipe de football américain, parce qu’évidemment il se devait de faire du sport, et donc évidemment il se devait de devenir quarterback, et des nombreuses heures à courir sur la pelouse, des bleus qui allaient avec, de la dent fêlée qui a fait crier sa mère.
De Las Vegas, il ne connaissait que cela, au début. La banlieue ensoleillée, chic, où toutes les maisons se ressemblent, avec la piscine et les transats et le pickup familial.
Las Vegas, la vraie, il ne l’a connue que bien plus tard.

S’il y a bien une chose que Maria Grant déteste par dessus tout, c’est le club de lecture de son quartier. Le livre de la semaine n’est bien entendu qu’un leurre, qu’une excuse pour se retrouver entre femmes au foyer pour jouer les langues de vipère sur à peu près tout et n’importe quoi, mais surtout sur cette garde de Mary Bradford qui habite au 192 et qui n’est bien entendu pas invitée dans leur cercle privé. (Elle a mis ses enfants dans une école privée, grand dieu, comment ose-t-elle ?)
Elizabeth sait que chaque réunion du club n’est qu’une raison de plus pour fouiner dans les petits papiers des autres, que l’hôtesse de la semaine voit sa maison passée au crible par les autres mégères sous fond de thé glacé fait maison et de pâtisseries que l’on ne mange que du bout des lèvres. C’est exactement pour cela qu’elle passe trois jours à faire le ménage lorsque le club de lecture se réunit chez elle, n’osant pas imaginer ce qui se dirait d’elle si elle osait laisser ne serait-ce qu’une particule de poussière sur un meuble.
Elle force un sourire qui se veut sincère (mais qui est plus pincé qu’autre chose, à ce stade) alors qu’elle entre dans le salon, plateau de mignardises en mains. Elle remarque immédiatement l’atmosphère pesante qui s’est instante dans la pièce, remarque que cette connasse de Lucy Wilson a le regard braqué sur la baie vitrée.
« Ce sont des jumeaux, c’est bien cela ? »
Malgré des menaces, et ce dans trois langues différentes, Jace et Ariane ont bien évidemment décidé de ne pas écouter leur mère et sont donc en train de s’amuser dans la piscine. Comme s’il était trop difficile pour eux de rester dans leur chambre, ou de sortir, ne serait-ce que pour une après-midi. Maria sait qu’ils le font exprès, évidemment, esprit de contradiction oblige. Elle leur en voudrait, presque, s’ils ne tenaient pas cela d’elle.
« De faux jumeaux, oui. »
Lucy Wilson pince les lèvres dans une moue qui ne plait pas le moins du monde à Maria, mais elle se tait bien d’en faire la remarque. Peu importe ce que cette mégère peut penser, elle se jure de ne pas le laisser l’affecter plus que de raison.
« Sont-ils toujours aussi… intime, l’un avec l’autre ? »
A ce moment-là, Jace attrape sa sœur par la taille et la jette par dessus son épaule avant de sauter dans la piscine. Malgré la baie vitrée fermée et l’isolation sonore, les cris hystériques d’Ariane se font entendre jusqu’au salon.
« J’ai du mal à comprendre, » répond Maria, alors qu’elle tente (difficilement) d’ignorer les sous-entendus dans la voix de l’autre femme.
« Voyons, Maria. Tu sais ce que c’est, avec des jumeaux. Tout particulièrement chez les gens comme toi… »
Elle se mort l’intérieur de la lèvre jusqu’à ce que le goût âpre et métallique du sang apparaisse sur sa langue, puis se force d’offrir son sourire le plus brillant (et hypocrite) à l’autre femme. Elle n’en pense pas moins, évidemment, ne peut qu’imaginer ce que cette troupe de harpies blondes aux yeux bleus dit derrière son dos. Mais pour Lucy Wilson d’avoir l’audace de lui balancer cela à la figure aussi effrontément… Maria ne sait quoi en penser, vraiment.
« Mes enfants n’entretiennent aucune relation incestueuse, mais merci de t’en inquiéter. »
« Je connais l’adresse d’un bon psychothérapeute, si besoin, » continue une autre. « Mon fils le voit pour ses problèmes de sommeil. »
Ton fils a des problèmes de sommeil parce qu’il sait que ton mari se fait la fille au pair derrière ton dos, Maria pense très fort. Elle ne le dit pas, néanmoins, se contente d’un sourire de plus alors qu’elle attrape le pichet de thé glacé et ressert quelques verres désormais vides.
« Oh, Peter aussi a des problèmes de sommeil en ce moment. »
Il n’en faut pas plus pour que les mégères se lancent dans une toute autre conversation, analysant en détail les problèmes psychologiques de leurs enfants. Maria pense que si les dits enfants avaient un peu plus d’affection et un peu moins de nourrices, tout irait bien mieux pour eux, mais ce n’est que son avis, après tout.
Elle n’écoute la conversation qu’à moitié alors que son regard se porte vers les jumeaux. Ariane est désormais occupée à essayer de noyer son frère, alors que celui-ci lui crache de l’eau à la figure, et elle hoquette quelques rires au milieu des cris indignés qu’elle continue de glapir.
Ses enfants sont parfaitement normaux.
Merci beaucoup.

Jace a quinze ans lorsqu’il manque de se faire virer du lycée. Ce même jour, lui et Ariane prennent leur première cuite dans un bar mal famé de la ville, et bien évidemment que les deux événements sont liés. Elle sortait avec un gars, le genre grand, blond, populaire et con comme la lune. A se demandait ce qu’Ariane pouvait bien lui trouver, mais Jace sait que le cerveau de sa sœur est aussi retourné que le sien alors, vraiment, il a appris à ne pas poser de questions dès que cela commence à parler petits amis. Elle fait ce qu’elle veut de sa vie, après tout.
Ce qui ne veut pas dire qu’il regarde sans rien faire, évidemment. Alors, lorsqu’elle décide de rompre avec l’autre débile, il ne peut pas rester indifférent lorsqu’il entend le gars balancer des rumeurs au sujet d’Ariane. Surtout pas quand le gars retourne la situation pour faire croire qu’il l’a larguée après avoir couché avec elle, qu’il voulait voir ce que cela faisait que de ce taper la première de la classe.
(Ariane et lui ne partagent pas tout, pas exactement, mais il sait que sa jumelle n’a pas encore franchi le pas.)
Alors, vraiment, ce n’est pas de sa faute si le coup de poing part tout seul après une insinuation de trop. Ni même les dix autres coups qui suivent, également. Et le coup de pied dans les côtes. Et dans d’autres parties bien plus sensibles que le gars n’aura plus la chance d’utiliser pendant quelques semaines.
Si vous lui demandez son avis, Jace vous dira que c’était plus que mérité.
Le proviseur, bien évidemment, n’est pas de cet avis.
Alors il finit dans le bureau, avec ses parents, et le gars, et les parents du gars, et cela ressemble à une véritable guerre civile là-dedans, d’autant plus lorsque l’autre connard s’enfonce en disant qu’une pute comme elle l’avait bien mérité de toutes façons. Il faut son père et le proviseur pour retenir Jace, et il est certain qu’il aurait commis un meurtre sinon, parce qu’il voit tellement rouge à ce moment-là qu’il ne réfléchit même pas, il serre juste les poings et se jette sur le mec.
Ce n’est que grâce au nom de Grant, et au chèque que son père offre chaque année à l’école, que Jason n’est pas renvoyé sur le champ pour violence. (L’autre gars est expulsé pour un mois, et cela le fait ricaner comme un crétin parce qu’aucune université d’ l’Ivy League ne voudra de lui avec une tellement mention dans son dossier scolaire. Bien fait, vraiment.)
Ce soir-là, il force Ariane à sortir par la fenêtre, et ensemble ils trouvent le premier bar de la ville où le gars de la sécurité prétend que leurs fausses cartes d’identités sont en règle. Le whiskey lui brûle la gorge, mais pas plus que les larmes qu’Ariane refuse de laisser couler. Elle lui fait remarquer, entre deux gorgées, qu’ils vont sans doute choper une hépatite en ne serait-ce que touchant les verres du bout des doigts, et Jace lève les yeux au ciel en la traitant de rabat-joie.
Mais, alcool aidant, elle finit par sourire, un vrai sourire qui apparaît dans ses yeux, et Jace se dit qu’il se ferait renvoyer de toutes les écoles du monde pour prendre la défense de sa sœur.
Le retour est un peu plus périlleux, et repasser par la fenêtre est une aventure à elle seule. Jace se demande même comment ils font leur compte pour ne pas réveiller les parents, alors qu’il porte Ariane jusqu’à son lit. Elle lui attrape le poignet avant qu’il ne puisse reculer, et le force à se coucher à côté d’elle.
Elle a beau jouer la grande la plupart du temps, avec son cerveau de génie et le fait qu’elle soit née avant lui, elle reste une adolescente au cœur brisé. Elle reste sa jumelle, et il mourrait pour elle, à ce stade-là.
Alors il la laisse se blottir contre lui, comme quand ils étaient gosses et qu’il faisait un peu trop noir, la laisser se blottir contre lui et s’endort quelques minutes après elle.

Sans surprise aucune, Ariane est acceptée dans la moitié des universités de l’Ivy League.
Sans surprise aucune, Jace n’est accepté nul part.
Et il s’en veut un peu, parce que c’est sensé être le jour de gloire de sa sœur, mais évidemment que leur père s’attaque à lui. Les mots « Tu es la honte de cette famille » semblent marqués au fer chaud dans son cerveau au moment même où ils sortent de la bouche de son père, et Jace n’a qu’une envie : de lui rire à la figure. De lui demander ce qu’il pensait, s’il croyait vraiment qu’il entrerait dans une de ces universités alors qu’il peine à avoir la moyenne dans n’importe quelle matière. S’il connaît son fils si mal que cela, pour ne même pas se rendre compte que Jace n’en a rien à foutre des études, qu’il ne veut pas finir avocat ou médecin ou n’importe quelle carrière du genre. Qu’il ne veut encore moins devenir l’héritier de l’empire familial parce, merde, il en a à peu près rien à cirer des casinos et de leur vie de palace et de cette banlieue résidentielle de merde où tout le monde les déteste – lui pour avoir marier une femme qui n’est pas blanche, eux pour être des batards métis que tout le monde juge de loin.
Mais Jace se mord l’intérieur de la joue pour ne rien dire.
Parce que c’est le jour de gloire de sa sœur, et qu’une guerre civile au sein de la famille est le pire des cadeaux de félicitations que Jace pourrait lui offrir. Alors il offre un regard noir à son père avant d’aller s’enfermer dans sa chambre sans un mot de plus.
Il n’y a pas de mots, de toutes façons.

Il tient à peu près trois mois en école de cuisine avant de péter un câble et de tout claquer. L’avantage, c’est que son père est tellement blasé à ce niveau qu’il ne le force même pas à reprendre ses études. L’inconvénient, c’est que son père n’est pas assez blasé pour continuer à payer les factures pour lui, parce qu’il ne faut pas abuser non plus et qu’il refuse d’avoir un fils qui vit à son crochet.
(« Dois-je te rappeler que pendant ce temps, ta sœur est à Harvard, et qu’elle étudie pour devenir médecin ? » Non, père, ça roule, pas besoin de la piqure de rappel. Ariane est perfection, Jace est pathétique, on est tous au courant.)
Alors il se trouve un appartement miteux qu’il partage un gars qui est sans doute dealer, et il se trouve un boulot miteux comme vendeur dans un magasin miteux et… Oui, à peu près tout dans sa vie est miteux à ce moment-là, mais il est un gamin de dix-huit ans qui s’est fait foutre dehors et qui n’a de l’ambition pour rien, alors il se dit qu’il l’a bien mérité.
Au moins il n’entend plus les connasses du club de lecture une fois par mois.

« Jason Charles Wilfred Grant ! »
« Bordel, Wilfred, vraiment ? »
Ariane lui donne un coup avant même qu’il ne puisse sortir une remarque de plus, alors qu’elle débarque comme une furie dans son appartement. Sérieusement, il n’aurait pas pensé qu’un Cosmo pouvait être une arme aussi redoutable, mais cela serait mal connaître sa sœur – elle pourrait sans doute le tuer uniquement avec son petit doigt, en moins de dix secondes, que cela ne l’étonnerait pas.
Alors il se contente de grogner en essayant d’éviter les coups de magazine, mais elle est plus coriace que lui quand elle le veut et elle continue d’abattre sa rage sur lui. Et bordel, il l’a sans doute bien mérité, le pire, alors il ne peut même pas lui en vouloir.
« À quoi tu pensais, sérieux ? T’es complètement débile ou quoi ? T’es vraiment trop con. J’y crois pas… »
Les insultes continuent pendant à peu près cinq minutes. Là aussi, il laisse faire. Et finalement, Ariane se calme et met ses mains sur ses hanches, hausse un sourcil avec cet air bien à elle – celui qui veut dire qu’elle va rester plantée là jusqu’à obtenir des explications, alors autant qu’il le donne aussi rapidement que possible.
Pour ce qui est sans doute la millième fois, Jace se demande comment elle fait son compte, pour jouer aussi parfaitement la grande sœur alors qu’ils sont nés le même jour.
« J’étais bourré, elle aussi, on habite Vegas… Merde, quoi, j’ai pas besoin de te faire un dessin. »
Il se récolte un coup de magazine dans la gueule, du coup. Évidemment.
« Et j’imagine que c’était ton idée ? »
A-t-il besoin de répondre à cette question ? Bien sur, que c’était son idée, après trois ans de sa vie passés à râler sur Vegas et ses mœurs trop légères, à voir défiler les couples bourrés dans le bar où il travaille. Bien sur, qu’il a eu l’idée d’un mariage improvisé avec une parfaite inconnue alors qu’il déteste cette partie là de Vegas, plus que toutes les autres. Typiquement Jace.
Alors il détourne le regard, et il déteste le fait qu’il s’agit de sa jumelle plantée devant lui à ce moment-là, parce qu’il sait à quel point il est transparent pour Ariane. Et cela ne manque pas, elle lui chope le menton et le force à la regarder dans les yeux, avec un froncement de sourcils alors qu’elle semble scanner son esprit. Ils ont beau n’être que faux jumeaux, et donc ne pas avoir cet étrange lien télépathique entre eux, cela ne change pas le fait qu’elle le connaît par cœur.
Et cela ne manque pas, évidemment.
« Elle te plait. Elle te plait vraiment. »
Il soupire, un son à vous fendre l’âme, mais n’essaie même pas de se défendre. Où en serait l’intérêt, quand Ariane peut voir à travers ses mensonges avec une facilité déconcertante ? Alors il ferme les yeux et voit Emma, et il se force de ne pas sourire à cette vision. Parce que ça fait mal, putain, tellement mal de se souvenir d’elle et de la façon dont elle s’est échappée au petit matin. Elle était différente, ou du moins il ne pensait, et il était certain qu’elle avait également ressenti cette connexion entre deux, comme deux aimants que l’on ne peut séparer. A quel point il avait eu tord, en se réveillant dans un lit vide de toute présence féminine après les deux soirées les plus mémorables de sa vie.
(Le certificat de mariage retrouvé dans la cuisine quelques minutes plus tard n’était qu’une surprise de plus, alors que les souvenirs de la nuit lui revenaient petit à petit.)
« Tu pouvais pas lui offrir des fleurs, comme tout le monde. Connard. »
Ariane Grant, chirurgien de renom, frappant son frère jumeau avec un magazine et l’insultant de tous les noms alors qu’il lui offre son cœur brisé sur un plateau d’argent. Adorable, vraiment.
Mais elle doit bien le voir, à sa gueule de chien battu, qu’il ne vit pas très bien la situation, alors elle s’approche d’un pas et le prend dans ses bras. Il soupire une fois de plus alors qu’il cache son visage dans le coup de sa sœur et ferme les yeux jusqu’à voir des étoiles derrière ses paupières.
« J’espère que tu te rends compte qu’on va devoir appeler papa. »
« Bordel… »

Il n’a visité qu’une fois ou deux les bureaux de son père dans sa vie, mais cela ne lui a jamais donné envie d’y mettre les pieds plus que de raison. Tout est d’un blanc immaculé, du sol au plafond, avec des peintures aux murs qui doivent couter plus cher que le PIB du Kenya. Tout n’est que richesse et perfection, deux mots qui ne vont pas du tout à Jace, alors qu’il parcourt les couloirs jusqu’au bureau de son père.
Il a beau avoir trente ans, il se sent comme un gosse tout d’un coup, prêt à se prendre une raclée après avoir fait une connerie. Ce qui est débile, comme métaphore, parce que ses parents n’ont jamais levé sa main sur lui. Mais il sait que, peu importe ce qui l’attend derrière cette porte, cela n’est pas bien glorieux pour lui.
« Jason, » l’accueille son père alors qu’il ferme la porte derrière lui, et Jace s’efforce de ne pas lever les yeux au ciel à l’utilisation de son prénom. S’il veut jouer à ce jeu-là…
« Père, » répond-il alors qu’il s’assoie dans le fauteuil faisant face à son paternel, avec son sourire le plus hypocrite, celui qu’il tient de sa mère.
« Je pensais que je ne pouvais pas être plus déçu que cela, mais tu m’as prouvé le contraire. » Il ne mâche pas ses mots, le Grant Senior, et Jace se prend tout dans la gueule sans ciller. Certes. « C’était ton droit de gâcher ta vie, mais je n’accepte pas que tu continues de souiller ainsi notre nom avec ton immaturité. » Pause, alors que le paternel s’accoude au bureau. « Tu es une honte, et j’espère vraiment que ce qui vient de se produire a suffit à tirer la sonnette d’alarme dans ton esprit. Sinon, je suis certain que cette année t’aidera à faire le point sur ta vie et ton futur. »
Charmant, toujours. Jace en vient à se demander ce que sa mère a vu en lui, parce qu’il ne trouve que des défauts et peu de qualités, pour le coup.
« Sinon quoi ? Tu vas me couper les vivres ? C’est déjà fait, je te le rappelle. »
« Non, » son père répond avec un sourire qui n’annonce rien de bon. Il se redresse légèrement afin d’ouvrir un tiroir, et en sort une petite boite noire, qu’il fait glisser sur le bureau. Jace l’attrape et l’ouvre, pour découvrir une clé à l’intérieur. Il jure intérieurement, parce que cela ne peut être qu’une blague, et elle n’est même pas drôle. « Tu as une année pour remettre ta vie en ordre. Épouse-la, divorce-la, peu importe, tant que tu arrêtes de ternir notre nom. Mais je te préviens, si tu n’arrêtes pas tout de suite tes conneries… » Pause dramatique. « Tu seras renié. Et si je suis parfaitement conscient que je n’arriverais jamais à t’empêcher de voir Ariane, je peux t’assurer que tu n’auras plus le droit de poser le pied dans notre maison, ni même d’entrer en contact avec ta mère. Est-ce bien clair ? »
Il prend la clé, la serrant tellement fort entre ses doigts que ses articulations en deviennent blanches, et s’efforce d’avaler le nœud dans sa gorge. « Oui, monsieur. »

Elle est déjà sortie quand il rentre à l’appartement, après toute la nuit passée derrière le bar à servir des bières et cocktails jusqu’à l’épuisement. Il peine à garder les yeux ouverts alors qu’il se traine d’un bout à l’autre de l’appartement, et tombe à plat ventre sur le lit. Emma fera sans doute la gueule quand elle apprendra qu’il a dormi dans son lit, mais il en a à peu près rien à battre sur le moment, alors qu’il se débarrasse de ses chaussures et se faufile sous les couettes sans même retirer ses vêtements. Sommeil, il a besoin de sommeil.
(L’oreiller porte son odeur et bordel, il la déteste tellement.)
(Il rêve d’elle, et il la déteste encore plus.)
C’est avec la tête dans le cul qu’il se réveille quelques heures plus tard, errant tel un zombie jusqu’à la salle de bain alors qu’il se demande si Emma est déjà rentrée ou non, et quelle heure il est en fait. La douche brûlante aide à lui faire retrouver ses esprits, légèrement, et il grogne alors qu’il laisse l’eau lui tomber sur la nuque. Il a besoin de vacances, sérieusement, de vacances très loin de cette blague qu’est devenue sa vie. Sauf qu’il est le patron de ce putain de bar et qu’il ne peut donc pas se permettre le moindre jour de congé, et que même s’il voulait partir quelque part, il devrait prendre l’autre chieuse avec lui, parce qu’ils sont en couple et que les couples partent en vacances ensemble et…
Bordel.
Est-ce que quelqu’un peut inventer le voyage dans le temps, qu’il puisse revenir quelques mois en arrière pour en foutre une au lui du passé pour oser avoir le béguin pour cette anglaise ? Cela lui simplifierait tellement la vie. Malheureusement pour lui, il est coincé dans cet appartement dix fois trop grand, avec une meuf qui le déteste, à jouer avec son avenir comme un bon crétin et – et merde, il déteste tellement l’odeur de ce shampooing premier prix.
Sans surprise aucune, il se retrouve dans la cuisine une fois qu’il a enfilé un vieux pantalon de survêtement et le premier t-shirt qui lui tombait sous la main, et sans surprise aucune la cuisine déborde très rapidement de plats en tous genres, farine et œufs un peu partout. Il met à chauffer une première fournée de cupcakes, puis une deuxième, avant de faire un gâteau. Cela le calme, légèrement, alors qu’il se concentre sur les mécanismes de la pâtisserie. Il ne s’était même pas rendu compte à quel point cela lui manquait, de cuisiner pour de vrai et non pas les plâtrées de pâtes qu’il se fait à peu près tous les soirs.
« Tu pourrais ouvrir ton propre restaurant, tu sais, » lui dit sa mère alors qu’il skype avec elle, trop absorbé dans ses décorations de cupcakes pour regarder l’écran. Cela ne l’empêche pas d’avoir un petit rire ironique, puis de râler parce que cela lui a fait foiré sa décoration. « Ou une pâtisserie, peut-être ? »
« Et avec quel argent ? Je suis sûr que papa adorerait payer pour ça. »
Il n’a pas besoin de regarder l’écran pour savoir que sa mère lève les yeux au ciel parce que. Et bien. Typiquement eux, vraiment. « Comme si tu avais besoin de ton père pour faire ce que tu veux de ta vie. »
Pas faux. Mais entre faire toutes les conneries du monde sous le regard désapprobateur du paternel et ouvrir un restaurant ou une boutique à son nom, ce n’est pas un gouffre qu’il y a. C’est carrément le Grand Canyon. Il préfère ne même pas imaginer le bordel administratif et financier que cela serait, sans compter sur le bar qu’il doit toujours gérer, et Emma qu’il doit… gérer aussi, disons-le franchement. Cela le décourage à l’avance, rien que d’y penser. Ce qui résume assez bien sa vie, quand on y pense.
« J’y penserait, okay ? »
Sa mère hoche la tête quand il regarde finalement l’écran de son ordinateur, et le sourire qu’elle lui envoie, à la fois si fier et si adorable, le fait fondre un petit peu.
« Et comment va Emma ? »
Okay, et là il ne fond plus.
Il entend d’ailleurs la clé tourner dans la serrure au même moment, et se prépare psychologiquement à ce qui va suivre. Une soirée de plus à jouer au petit couple parfait avec elle, à regarder Jimmy Fallon ou une connerie du genre à la télé avant de s’endormir dans des lits différents. Et rebelote demain.
« Tu peux lui demander toi-même si tu veux, » répondit-il alors que la jolie brune entre dans la pièce.
Il remarque bien son regard surpris alors que ses yeux scannent la cuisine (okay, ça a l’air d’être Bagdad, comme ça, mais il n’est pas con au moins de lui faire faire le ménage à sa place) et plus surpris encore lorsqu’il lui tend le cupcake qu’il vient tout juste de finir de décorer. « Promis, je l’ai pas empoisonné, » dit-il avec un sourire en coin alors qu’Emma le prend du bout des doigts, comme si le truc pouvait lui exploser dessus à tout moment. La confiance règne, toujours.
Il dit alors rapidement au revoir à sa mère, parce qu’il se doute bien que, pâtisseries ou non, Emma va lui arracher la tête s’il ne s’occupe pas de son bordel très rapidement. Il ignore le petit clin d’œil que lui offre sa mère alors qu’elle lui souhaite une bonne soirée, et se fait une note mentale de dire à Ariane d’arrête de raconter des conneries sur sa vie sentimentale.
Parce que, sérieusement, voilà. Il déteste Emma.
Genre, vraiment.
Et s’il le répète assez de fois, il arrivera même à s’en convaincre.

   
Spoiler:


Dernière édition par Jace Grant le Dim 11 Jan - 17:50, édité 15 fois
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Adam Montgomery
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptySam 10 Jan - 20:41

Quel joli choix de scénario ✧ let's start a fire everywhere that we go. 918408393
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ✧ let's start a fire everywhere that we go. 1617442796
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptySam 10 Jan - 20:54

Adam Montgomery a écrit:
Quel joli choix de scénario ✧ let's start a fire everywhere that we go. 918408393

+5467314631 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 3244172921 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 892213421 raaaah je suis tellement, tellement contente ✧ let's start a fire everywhere that we go. 95154518 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 801900541 évidemment, je suis là si tu as besoin, et si j'ai hâte de lire ta fiche et ouhsme, je suis contente, conteeeente. Et je suis contente, did I already tell you that I'm happy ? Arrow BIENVENUE ICI, bon courage avec ta fiche, can't wait ✧ let's start a fire everywhere that we go. 1617442796
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptySam 10 Jan - 21:03

Ce choix de scénario et puis Booooob. ✧ let's start a fire everywhere that we go. 95154518
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptyDim 11 Jan - 11:40

Super choix de scénario, je te souhaite la bienvenue sur TMA ✧ let's start a fire everywhere that we go. 1764359693 Si tu cherches des liens, j'ai quatre comptes à disposition, n'hésites pas à m'envoyer un petit mp ✧ let's start a fire everywhere that we go. 2761027500
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptyDim 11 Jan - 11:55

Emma Montgomery a écrit:
Adam Montgomery a écrit:
Quel joli choix de scénario ✧ let's start a fire everywhere that we go. 918408393

+5467314631 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 3244172921 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 892213421 raaaah je suis tellement, tellement contente ✧ let's start a fire everywhere that we go. 95154518 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 801900541 évidemment, je suis là si tu as besoin, et si j'ai hâte de lire ta fiche et ouhsme, je suis contente, conteeeente. Et je suis contente, did I already tell you that I'm happy ? Arrow BIENVENUE ICI, bon courage avec ta fiche, can't wait ✧ let's start a fire everywhere that we go. 1617442796
tu es quoi, exactement ? Laughing ✧ let's start a fire everywhere that we go. 1617442796

merci à tous pour l'accueil ✧ let's start a fire everywhere that we go. 3878422183
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptyDim 11 Jan - 13:01

Jace Grant a écrit:
Emma Montgomery a écrit:
Adam Montgomery a écrit:
Quel joli choix de scénario ✧ let's start a fire everywhere that we go. 918408393

+5467314631 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 3244172921 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 892213421 raaaah je suis tellement, tellement contente ✧ let's start a fire everywhere that we go. 95154518 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 801900541 évidemment, je suis là si tu as besoin, et si j'ai hâte de lire ta fiche et ouhsme, je suis contente, conteeeente. Et je suis contente, did I already tell you that I'm happy ? Arrow BIENVENUE ICI, bon courage avec ta fiche, can't wait ✧ let's start a fire everywhere that we go. 1617442796
tu es quoi, exactement ? Laughing  ✧ let's start a fire everywhere that we go. 1617442796

Je, je, je suis contente ? scratch Oui je crois. Je crois que je suis contente Arrow What a Face

EDIT congrats, I have feels now Arrow /me kinda stalked le sujet since yesterday evening. /me attendait avec impatience. /me likes it. /me loves it. /me lkehjgbrglkrnbg.
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptyDim 11 Jan - 17:56

✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353 ✧ let's start a fire everywhere that we go. 927821353

voilà c'est dans la boite Arrow
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptyDim 11 Jan - 18:02



(c'est bon pour moi, obviously, je pourrais écrire une dissert en trois parties (voire six) sur le pourquoi du comment j'aime cette fiche Arrow VALIDEZ-LA VALIDEZ-LA VALIDEZ-LAAAA (please ✧ let's start a fire everywhere that we go. 1617442796 ))


Dernière édition par Emma Montgomery le Dim 11 Jan - 18:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptyDim 11 Jan - 18:20

Huuuu super scénario ! ✧ let's start a fire everywhere that we go. 95154518
Bienvenue avec le sexy Bob I love you
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MessageSujet: Re: ✧ let's start a fire everywhere that we go.   ✧ let's start a fire everywhere that we go. EmptyDim 11 Jan - 19:11

Je te valide, encore bienvenue sur le forum !
Profite de la vie avant qu'Adam vienne te taper Arrow

Tu peut dès maintenant aller rejoindre ton groupe d'amis et également rejoindre le topic commun ! ✧ let's start a fire everywhere that we go. 1764359693
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