five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10)

neal gallagher

the light on the horizon was brighter yesterday

killerbeckett@tumblr - linkin park ~ final masquerade.

NOM : gallagher, le patronyme de son père PRÉNOM : neal, un prénom qu'a choisi sa mère, en l'honneur d'un aïeul qu'il n'a pas connu AGE : cinquante-deux ans, bien qu'il s'en donne souvent cinq à dix de moins lorsqu'on lui demande ORIGINES : irlandaises, du côté de son père. STATUT : veuf depuis un peu plus d'un an MÉTIER : romancier TRAITS DE CARACTÈRE : attentif, passionné, caractériel, maniaque, pudique, ouvert d'esprit, loyal, charismatique, pessimiste, inspiré, patient, possessif, vaguement égoïste, cynique, fidèle, têtu GROUPE : the monogamists AVATAR : tony goldwyn PV / SCÉNARIO OU INVENTE ? : inventé

♂♀ test de personnalité

Il s'agit d'un test de personnalité rapide qui vous permettra de définir votre groupe. Pour répondre il suffit de laisser la réponse qui convient. Si vous ne savez pas quoi répondre, choisissez la réponse qui se rapproche le plus de votre personnage.

Quel est pour vous l'homme/ la femme idéal(e) ?
▆ n'importe qui tant qu'il/elle est bon(ne) au lit !
▲ ce n'est pas important, on verra bien si l'occasion se présente.
◆ pourquoi se contenter d'une personne quand on est bien à trois ou quatre ?
★ une personne qui sera capable d'accepter les petits écarts de la vie, le butinage... les tromperies.
♡ la quête d'une vie, on la rencontre qu'une seule fois, ne surtout pas la rater !

Votre film favoris ?
♡ Coup de foudre à Notting Hill, romantique à souhait !
▲ Wall Street, le monde de la finance, la carrière avant tout !
◆ Ménage à trois, l'amour moderne, le changement !
★ Closer, entre adultes consentants, des gens qui se trompent, retrompent le rêve !
▆ Toy Boy, le sexe sans lendemain et sans prise de tête !

Vous voulez surprendre votre conjoint avec une soirée de rêve vous choisissez quoi ?
★ Un club de strip-tease mixte, avec un peu de chance ça la/le dégoûtera assez pour me laisser tomber !
▆ Un marathon de baise, on expérimenterait différents endroits, plage, ascenseur etc...
♡ Un pique-nique romantique qui se terminerait en une demande en mariage épique.
◆ Un petit tour dans un club libertin, c'est moderne non ?
▲ Pas le temps pour ça demain j'ai une réunion hyper tôt et hyper importante !

Votre plus longue relation amoureuse ?
▲ Ça ne dure jamais très longtemps, j'ai pas le temps pour ça, pour le moment je me concentre sur ma carrière !
★ Tu veux dire le plus longtemps que j'ai tenu avant qu'il/elle comprenne que je le/la trompe depuis le début ?
◆ Nous ça dure depuis très longtemps, 10 ans maintenant la clef de la réussite le piment quotidien. Quelques plans à trois ou échange de compagnons de temps en temps et le tour est joué!
♡ Depuis très très longtemps maintenant. On est marié et bientôt les enfants ! On s'aime et c'est pour la vie !
▆ En général quelques heures le temps de baiser comme des lapins et on passe à autre choses. Bon des fois on peut dire que ça dure deux voir trois jours entiers.

Si vous vous retrouvez dans la situation suivante : vous fréquentez quelqu'un depuis quelque temps et (elle vous annonce) vous lui annoncez que vous êtes enceinte. Comment réagissez vous ?
★ T'es sûr que c'est moi le père ? Ou Je suis pas sûre que tu sois le père par contre...
◆ C'est bien par contre ça veut pas dire qu'on doit se marier, le couple aujourd'hui c'est plus enfant = mariage.
▲ Ouh là ! Ça va être compliqué pas le temps pour ça ! Je travaille le mieux c'est que (tu) j'avorte.
♡ C'est parfait, on vient de se marier c'est la suite logique ! J'espère que ce sera des jumelles !
▆ Sans moi !

+ si vous avez un maximum de ★, vous entrez dans le groupe : the cheating curve, avec un maximum de ♡ vous êtes dans the monogamists. Par contre si vous avez un maximum de ▆ vous appartiendrez au groupe the fuck budy, avec un max de ◆ se sera pour vous le groupe a bed for three. Et pour ceux qui ont un maximum de ▲ ce sera le groupe the drought. Pour plus d'information sur les groupes rendez vous dans ce sujet.

♂♀ This isn’t about stripping, it’s about striping

01. Il aurait pu devenir avocat, procureur ou même juge. Il avait fini l'université et entamé sa première année de droit lorsque son premier livre a été publié. Il était jeune mais il n'espérait rien de ce bouquin. Le succès lui est tombé sur le coin de la gueule comme une tuile par un jour sans vent, par hasard. Il avait à peine vingt-trois ans et en quelques mois, son bouquin est devenu un best-seller. Il y en a eu d'autres après ça. Lorsqu'on lui demanda, il hausse les épaules et parle d'une petite vingtaine. Vingt-sept en fait. Il le sait, il les a écrit mais il reste prudent, il garde la tête froide même après trente ans. 02. Il s'est marié deux fois. Sa première épouse, Jodie, est partie avec un Italien de douze ans son cadet, deux ans à peine après leur mariage, le laissant avec leur fille, Rachel. On l'avait prévenu, on lui avait dit, mais il n'a pas écouté. Il l'a épousée à la hâte, un peu trop vite. Un peu parce qu'on lui avait dit de ne pas le faire aussi, sans doute. Son deuxième mariage a été plus heureux, même si Lindsay, sa femme, s'est plus occupée plus des cœurs des autres que du sien, l'inconvénient d'avoir épousé une chirurgienne cardiaque. Ils n'ont jamais projeté d'avoir des enfants, elle en tout cas, par manque de temps. Et puis il avait déjà une fille, passait-elle son temps à lui répéter. Les années filant, Neal a tout simplement abandonné l'idée d'avoir un enfant avec elle. Apprendre qu'elle le trompait avec l'un de ses collègues lui a définitivement coupé l'envie de fonder une famille, d'autant plus qu'ils ne rajeunissaient pas. Alors lorsqu'elle lui a annoncé qu'elle était enceinte, il n'y a pas cru. Elle avait beau être plus jeune que lui de quelques années, ça paraissait tellement inouï qu'il a eu du mal à admettre que le petit battement de cœur qui apparaissait sur l'écran, le jour de la première échographie, était réel. La grossesse n'a pas pour autant consolidé leur mariage, loin de là. Lindsay a avoué ses nombreuses infidélités, non sans larmes et il a eu du mal à encaisser. Ils ont entamé une procédure de divorce avant la naissance de leur fils mais elle n'a jamais été achevée. Il y a un an, Lindsay a mis fin à ses jours, peu après avoir mis au monde Daniel. Les autorités ont d'abord pensé à un meurtre et lui, l'auteur de thrillers à succès, a été immédiatement suspecté. Il a disparu de la circulation une fois les soupçons dissipés, sans rien dire à personne, en emmenant son fils avec lui. Seule sa famille proche a été en contact avec lui. 03. Il a eu une enfance heureuse, une vie familiale presque sans tâche. Bien sûr, il a assisté à une ou deux disputes que ses parents auraient préféré lui cacher et il a compris très tôt que le mariage n'était pas une aventure facile mais il a eu une belle enfance. Il a eu quelques problèmes avec son père, à l'adolescence, mais jusqu'à ce que son premier livre soit publié, Neal a eu une vie plutôt ordinaire. Et ça lui a réussi. C'est ce qu'il a voulu offrir à sa fille et ce qu'il essaye de donner à son fils, malgré l'absence de sa mère. De manière générale, la famille est une valeur qui lui est chère. Ça l'a aidé à se construire et il estime que ses enfants ont droit à la même chose. Être père n'est évidemment pas une mince affaire mais à voir à quel point Rachel est épanouie, du haut de ses vingt-six ans, il ne s'en est pas trop mal sorti jusque-là. 04. Il a toujours mis le bien-être de ses enfants avant le sien. Alors lorsque sa fille aînée, Rachel, lui a annoncé qu'elle aimait les femmes, chose qu'elle avait gardé pour elle tant bien que mal durant des mois, des années même, il ne s'est pas demandé pourquoi, ni comment ni même ce que les gens allaient penser. Il l'a soutenue parce que c'était la bonne chose à faire, parce qu'elle est sa fille et que le famille, c'est sacré. 05. Un accident de voiture, il y a dix ans, a bien failli avoir raison de Neal. Il est resté plusieurs mois hospitalisé et le diagnostic n'était pas très engageant. Avec de la rééducation et beaucoup de volonté, il est parvenu à retrouver l'usage de ses jambes mais il a dû faire une croix sur les efforts physiques trop importants. Il était friand de randonnées, avant l'accident, mais il peine aujourd'hui à faire du jogging et cette fois, son âge n'en et pas la raison. Courir trop longtemps devient douloureux. Il a essayé, une ou deux fois, de passer au-dessus, sans succès. 06. Il a le tabac en horreur. Ça remonte à l'enfance, à l'odeur de tabac froid qui accompagnait sa baby-sitter par un jour de gastro. Le souvenir est resté, la sensation de nausée aussi. 07. Il préfère ne rien attendre du tout et être surpris que d'en attendre trop et d'être déçu. Du moins, c'est ce qu'il faisait avant de rencontrer Billie. Elle remet tout en cause et c'est perturbant, surtout pour un homme de son âge qui a vécu selon les mêmes principes durant tant de temps. 08. La cinquantaine lui est tombée dessus comme une droite dans la gueule. Il ne s'y attendait pas, pas vraiment. Le jour de ses cinquante ans, il a eu du mal à réaliser qu'il commençait une nouvelle décennie et que tant de temps, déjà, s'était écoulé. C'est terriblement idiot, mais en soufflant ses bougies ce jour-là, il a compris que la vie était courte, qu'il fallait profiter du temps qui lui restait. La disparition de Lindsay a renforcé cette conviction. C'est sans doute pour ça que la vitesse avec laquelle il est tombé amoureux de Billie ne l'a pas effrayé. 09. C'est un addict à la caféine. Il ne fonctionne pas normalement avant d'avoir bu une grande tasse de café le matin et si encore il s'agissait de son unique dose de la journée, ça ne serait pas bien grave. Mais chaque fois qu'il a cinq, dix minutes de libre, il court au café du coin pour aller prendre un expresso ou s'en faire un, chez lui. Ça lui est indispensable ou, en tout cas, c'est ce dont il est convaincu. 10. On lui a demandé, lorsqu'il a commencé à être connu, de s'investir dans différentes associations. Il a d'abord refusé. Trop de travail, pas assez gratifiant. Puis il s'est laissé convaincre par son agent. Il a accepté de mauvaise grâce et, au début, c'était surtout pour son image qu'il s'est engagé. Il en a peu honte aujourd'hui, d'autant plus qu'il soutient plus d'une organisation aujourd'hui.

♂♀ Just get me a really big closet

Il avait retrouvé le penthouse dans l'état exact dans lequel il l'avait laissé. Les plantes semblaient aller plutôt bien, grâce à Rachel, et les housses sur les meubles n'avaient pas bougé d'un pli. Il soupira et baissa les yeux sur Daniel qui somnolait contre son épaule. « Hé, wake up Buddy » lui souffla-t-il en déposant délicatement un baiser sur son front. Le voyage avait été long et fatiguant, surtout pour son fils, mais c'était nécessaire. Il avait fait son deuil, il avait encaissé le départ de Lindsay et il était temps de reprendre le cours de sa vie. Il ne pouvait décemment pas laisser le suicide de sa femme — à l'époque, future ex-femme — l'empêcher d'offrir le meilleur à son fils. Il s'était suffisamment torturé comme ça. Il était temps d'avancer.

Le cliquetis d'un trousseau de clés se fit entendre, suivi par une exclamation joyeuse : « Papa ! » Rachel, juchée sur une paire de talons aiguilles qu'il trouverait toujours trop haut, se jeta presque à son cou, manquant d'écraser un Daniel à peine réveillé. « Oh pardon hon » susurra-t-elle avant d'arracher son jeune frère des bras de leur père. Le bébé se frotta les yeux, grognon, mais resta silencieux. Daniel était un enfant discret, peu enclin à hurler ou pleurer durant des heures. Loin d'être peureux, il se contentait d'ouvrir de grands yeux et d'observer les visages qu'il ne connaissait pas lorsqu'il les découvrait pour la première fois. Il n'avait été que très peu en contact avec Rachel mais il se laissa porter par cette grande inconnue qui se trouvait être sa demi-sœur sans rien dire. « Le vol s'est bien passé ? Il n'a pas été malade ? » s'enquit la jeune femme avec sollicitude. Elle avait commencé à évoquer la possibilité qu'il rentre chez lui, chez eux, des mois plus tôt, quelques semaines à peine après son départ, sans jamais insister, consciente qu'il avait besoin de temps. Durant la grossesse de Lindsay, il avait pensé à l'avenir, il avait imaginé ce à quoi ressemblerait la vie une fois que Daniel serait parmi eux, lorsque Lindsay et lui auraient divorcé. Élever leur fils ne nécessitait pas qu'ils soient ensemble, pas après ce qu'elle avait fait. Seulement Daniel avait besoin de sa mère et elle n'était plus là. Sa disparition avait engendré quelques ajustements et le futur que Neal s'était représenté avait changé drastiquement. Aujourd'hui, il était prêt.

Rachel et Daniel semblaient être devenus les meilleurs amis du monde lorsque la nuit tomba ce jour-là. Elle avait abandonné ses chaussures pour jouer avec son demi-frère, à même le sol, et Neal ignorait lequel des deux avait le plus ri cet après-midi. « Au fait, papa, l'apostropha sa fille sans quitter Daniel des yeux, tu as appelé Aiden ? Histoire de lui dire que tu es bien rentré ? » Il esquissa un sourire. C'était bien sa Rachel, toujours à penser à tout et à tout le monde. « Non mais je vais le faire. Ne bougez pas » lança-t-il par-dessus son épaule, composant de mémoire le numéro de son neveu. A l'instar de Rachel, Aiden était resté en contact avec Neal, entre mails et coups de téléphone occasionnels. Malgré les différends qu'il avait pu avoir avec sa sœur, la mère d'Aiden et de Lydia, Neal éprouvait pour son neveu et sa nièce une tendresse toute particulière. Il n'était encore qu'un gamin lorsqu'ils étaient nés et il les avait vu grandir, s'épanouir tout en jouant l'oncle cool et disponible dès qu'ils en avaient besoin. Alors lorsqu'il avait eu, à son tour, besoin d'eux, d'Aiden particulièrement, ils ne s'étaient pas défilés. Heureusement d'ailleurs. Sans leur soutien et celui du reste de leur famille, Neal ignorait ce qu'il aurait fait.

⊹ ⊹ ⊹
« Vous êtes tordu, vraiment tordu, Hemmings. Et si ce type a vraiment tué sa femme après son accouchement, vous imaginez ce qu'il pourrait me faire ?... Un suicide, ça se maquille, d'autant plus qu'il a de l'imagination... pardon ? Non, bien sûr que non. Je vous dit que je n'ai pas peur, bon sang. Ce n'est pas comme si je pouvais me permettre de refuser, n'est-ce pas ?... Oui, demain, parfait... »

⊹ ⊹ ⊹
Il l'avait remarqué dès qu'elle avait passé la porte et bon sang, il savait que c'était mal et ô combien amoral. Sa femme était morte depuis moins d'un an et malgré tous les problèmes qu'ils avaient pu rencontré, il l'avait aimée, respectée. Elle lui avait donné Daniel. Il n'avait pas le droit de lui faire ça. Alors il avait baissé les yeux sur son verre, feignant d'être intéressé par la couleur chaude de son whisky. Il était rentré depuis près de deux semaines et entre Daniel et son éditeur qui le harcelait, Neal n'avait pas une minute à lui. Rachel lui avait proposé de s'occuper de son petit frère ce soir, lui laissant ainsi une soirée de répit. Il aurait dû refuser. Daniel était sa seule priorité aujourd'hui, sa responsabilité. Il n'avait jamais eu besoin de s'évader à l'époque où Rachel était enfant et réclamait toute son attention, même si sa mère n'était pas là. Il aimait être père, il aurait même pu abandonner l'écriture si ç'avait été nécessaire mais il n'était plus tout jeune. Neal les sentait, ses cinquante-deux ans, lorsqu'il devait se lever en pleine nuit pour calmer son fils ou lui réchauffer un biberon.

Il aurait pu passer cette soirée au lit, le nez plongé dans l'un de ses vieux romans qu'il affectionnait tant. Il aurait pu aller se coucher tôt et dormir quinze heures d'une seule traite. Au lieu de ça, il avait décidé de sortir, d'observer l'agitation nocturne des rues de New York et de venir dans ce bar bien trop branché, trop bruyant pour un homme de son âge. Il avait décidé de poser les yeux sur cette femme qui était entrée, une bonne heure après son arrivée. Elle et pas une autre. Pourquoi, il l'ignorait. Le hasard sans doute. Elle ou une autre, était-ce vraiment la même chose ? Il ne la connaissait pas, il ne savait rien d'elle. Il ne voyait que ce sourire éclatant qu'elle avait adressé au serveur qui s'occupait d'elle et cette robe, si élégante, si soigneusement drapée autour de ses hanches. Il n'avait vu que ce qu'elle avait décidé de montrer et il en avait été troublé. Malgré les infidélités de Lindsay, il n'avait jamais ne serait-ce que songé à la tromper, avant ou même après qu'elle ait tout avoué. Il avait prononcé des vœux qu'il entendait respecter. Même aujourd'hui, près d'un an après sa mort, il se sentait toujours lié à elle, à leur mariage. Daniel était là pour lui rafraîchir la mémoire, chaque jour. Il n'avait pas le droit de penser à ça, pas maintenant. Surtout pas à cause d'une femme à peine plus âgée que sa propre fille.

« Vous savez, c'est impoli de fixer les gens » lança une voix féminine, d'un ton chantant. Il releva les yeux, sursautant lorsqu'il la découvrit devant lui, un verre à la main. Elle ne s'était pas départi de son sourire et le regardait avec une intensité déroutante. Ou peut-être se faisait-il désirer. « Je vous ai vu tout à l'heure, précisa-t-elle avec un petit éclat de rire charmant, je peux ? » D'un signe du menton, elle désigna la chaise, face à Neal. Il pouvait lui dire non. Il devait lui dire non. « Je vous en prie » murmura-t-il, captivé par ses grands yeux. Grossière, grossière erreur que de se laisser avoir par ses yeux de biche. Une erreur de débutant. Il n'avait plus vingt ans pourtant. « Vous êtes seul ? » s'enquit-elle, jouant avec son verre, certainement consciente qu'il tentait vainement de ne pas la dévorer des yeux. Il hocha la tête, la tête baissée sur son propre verre. Le whisky, s'intéresser au whisky, avaler le whisky et quitter ce maudit bar très vite. « Je vous dérange, peut-être ? Je peux vous laisser si vous préférez... » proposa-t-elle, en esquissant un geste pour se lever. Avant de réaliser ce qu'il était en train de faire, Neal étendit un bras pour retenir le sien. « N-non... restez » Ça sonnait presque comme une supplique, comme s'il l'implorait et il détestait ça. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas été face à une femme qu'il désirait aussi soudainement. Aussi violemment. Longtemps qu'il n'avait pas laissé son rôle de père, de mari de côté.

⊹ ⊹ ⊹
« Evidemment qu'il a mordu à l'hameçon, je suis une professionnelle monsieur Hemmings... non, il ne m'a pas parlé de vous. Pourquoi est-ce qu'il m'aurait parlé de vous ? D'après ce que j'en sais, il est à peine conscient de votre existence alors que vous, vous êtes obsédé par ses moindres faits et gestes... oh, un moment de honte est vite passé vous savez, alors admettez-le, ce Neal Gallagher vous obsède... bon, bon... non, rien avant le premier virement, vous connaissez le deal. Et n'essayez pas de me raconter des salades, vous avez les moyens de payer. Je suis certaine que vous méditez votre petit plan malsain depuis des mois, vous ne m'auriez pas engagée sans avoir de quoi me payer. Et même si votre dernier bouquin était profondément mauvais, vous-... oh ne vous vexez pas, c'est la vérité... je peux toujours aller tout raconter à la presse vous savez. Je suis certaine qu'ils adoreraient ça, un romancier jaloux d'un confrère complotant avec une prostituée pour le faire tomber de son piédestal. Un peu long comme titre, je vous l'accorde, mais ça donne envie, pas vrai ?... calmez-vous, je ne dirai rien, pas si vous me payez. Ne traînez pas Hemmings, ma langue pourrait se délier rapidement... »

⊹ ⊹ ⊹
Le soleil jouait sur sa peau, filtré par les stores. Il devait être neuf, peut-être dix heures mais Neal n'avait pas la force de se lever. Une fois encore, Rachel avait insisté pour s'occuper de Daniel. Elle lui avait fait comprendre, en terme sibyllins, qu'elle était au courant pour Billie et lui. Il aurait dû s'en douter. Sa fille était observatrice et elle n'avait cessé, au cours des dernières semaines, de lui faire remarquer à quel point il paraissait heureux. Ses réflexions le laissaient généralement perplexe. Elle ne paraissait pas désapprobatrice, loin de là, mais il était clair qu'elle lui en voulait de ne pas partager cette histoire avec elle. Comment aurait-il pu expliquer à sa fille aînée, sa petite fille, qu'il fréquentait une femme à peine plus âgée qu'elle ? Qu'ils s'étaient rencontrés dans un bar et qu'elle avait simplement eu à lui sourire pour qu'il succombe ? Il était heureux lorsqu'il était avec elle, c'est vrai, mais chaque fois qu'il passait la porte de son appartement ou qu'elle disparaissait sans bruit du sien, la réalité le rattrapait et il avait honte. De lui, de ce qu'il faisait. Billie méritait mieux qu'un type de son âge, avec un passé aussi lourd que le sien. « Stop overthinking things » murmura-t-elle, les yeux fermés, un petit sourire se jouant sur ses lèvres. Elle roula sur le dos, délaissant la couverture. Neal n'avait jusque-là jamais rencontré une personne aussi sûre d'elle et de ses, err, atouts. « Stop overthinking things » répéta-t-elle, se hissant à sa hauteur. Ses lèvres l'effleurèrent, chaudes et douces, et ses mains trouvèrent ses cheveux. Elle était tendresse, elle était sensualité. Elle était jeunesse et fougue. Elle était ce dont il avait besoin, là, maintenant, mais elle méritait mieux, damnit.

La sonnerie d'un téléphone portable rompit le charme. Agacé, Neal se détacha de la jeune femme, non sans mal d'ailleurs, et attrapa son smartphone avant de décrocher rapidement. « Quoi ? » grogna-t-il presque. S'il avait pris le temps de regarder l'identité de son interlocuteur, sans doute aurait-il employé un autre ton. « Papa. Il faut que tu viennes. Vite. Très vite » Au souffle court, il devina que Rachel courrait. Au ton de sa voix, il comprit que quelque chose ne tournait pas rond. « Il s'est passé quelque chose et il faut... il faut que tu viennes d'accord ? Il a, on a besoin de toi. S'il te plaît Papa » suppliait-elle presque. Or, Rachel ne suppliait pas et elle demandait rarement de l'aide. Il connaissait sa fille et même si elle avait essayé de lui cacher qu'il était arrivé quelque chose de grave, il l'aurait probablement deviné, ne serait-ce qu'en entendant sa voix tremblante, fragile. « J'arrive, ne bouge pas, j'arrive » murmura-t-il, quittant le lit de sa maîtresse à la hâte. Sa maîtresse. Il l'avait pensé vite, sans réfléchir, mais c'était ce qu'elle était. Pas sa compagne, sa maîtresse, son dirty little secret qu'il n'osait pas présenter à ses proches. Oh god.

Sans se douter un seul instant de la nature du trouble qui l'agitait, Billie se dressa sur ses genoux pour l'embrasser. « Va, tes enfants ont besoin de toi » souffla-t-elle, avec un sourire tendre. Elle était trop bonne pour être réelle. Pourquoi acceptait-elle ça ? La discrétion, les rendez-vous à l'abri des regards. « Je t'appelle » lui lança-t-il, ses vêtements à la main. Il n'avait pas le temps de penser à ça. Rachel avait besoin de lui.

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« Qu'est-ce que vous avez fait ?!... non, fermez-la ! Je suis sûre que c'est vous. Ses enfants, son fils, il... quoi ? Non... j'ai dit non. Je ne suis pas amoureuse de N- de Gallagher. C'est un contrat, c'est tout... taisez-vous. Taisez-vous ou je-... je sais ce qu'il penserait, oui. Je ne suis pas naïve Hemmings... non. Taisez-vous, vous êtes ignoble... très bien, je vais voir ce que je peux f-... non, ça n'a rien à voir. Je me fous de votre petite guéguerre littéraire, et lui aussi s'en fiche, il n'y a que vous qui-... j'ai dit que j'allais voir, d'accord ? Il ne m'emmène pas chez lui, jamais... non, parce qu'il a des enfants. Il me respecte et-... vous êtes ignoble... je sais que vous avez raison, ça n'est pas une raison pour-... très bien. Je vais m'en occuper. »

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« J'aimerais te présenter mes enfants » dit-il un soir, au cours d'un bain pris à deux. Cette journée avait été particulièrement agréable et il aurait aimé, au lieu de devoir confier Daniel à Rachel pour aller la retrouver chez elle, pouvoir la terminer avec elle et ses enfants. Au fond, il se fichait bien qu'elle ait à peine quelques années de plus que sa fille, ce n'était pas le problème. Ce qu'il craignait vraiment, c'était la réaction de ses proches lorsqu'ils découvriraient qu'il fréquentait une femme comme Billie. Une femme indépendante, qui savait ce qu'elle voulait, une femme dominante qui aurait fait plier n'importe qui à sa volonté. Il avait peur des remarques, peur qu'on se méprenne sur elle. Billie n'avait que faire de son argent ou de sa renommée, elle prétendait même n'avoir jamais lu l'un de ses livres (c'était un mensonge, elle avait plusieurs de ses livres dans sa bibliothèque, il avait vérifié). Elle avait refusé le moindre de ses cadeaux et insistait pour payer la moitié de leurs dîners lorsqu'ils sortaient. Elle n'était pas avec lui parce qu'il était reçu dans les soirées mondaines ou parce qu'il aurait aisément pu lui acheter un gros caillou de chez Tiffany's par jour pendant des années sans se ruiner. Elle était avec lui pour lui ou, en tout cas, c'était ce qu'il aimait à penser. Et elle méritait d'avoir une place dans sa vie, une vraie place. Neal avait déjà pris les devants, en quelque sorte, en confirmant les théories de sa fille. Leur discussion s'était étonnamment bien passée et Rachel, toujours aussi ouverte d'esprit, n'avait pas bronché lorsqu'il lui avait annoncé que Billie aurait pu être sa sœur aînée. Ce n'est pas important, avait-elle dit. Et elle avait raison. « Tu veux dire me présenter à tes enfants » rectifia-t-elle doucement, la tête appuyée contre son torse. Elle paraissait préoccupée depuis quelques jours, Neal le voyait bien même si elle le niait. Ainsi, il avait préféré qu'ils restent chez elle ce soir et après avoir terminé la pizza qu'ils avaient commandé, il était parvenu à la convaincre de se détendre un peu. « Je sais qui ils sont. Eux, par contre, ils ignorent que leur cher papa a une petite-amie assez jeune pour être sa fille » lui rappela-t-elle, les yeux toujours fermés. Neal esquissa un sourire, résistant à l'envie d'embrasser chaque parcelle de son visage si fin, si étrangement juvénile sans le maquillage dont elle se départissait rarement. Il pouvait compter sur les doigts d'une seule main les fois où il avait pu la voir comme ça, naturelle, sans artifice, complètement à nue. Elle attachait une grande importance aux apparences, il le comprenait, mais il voyait plus que des lèvres soigneusement maquillées lorsque ses yeux se posait sur sa bouche, ou en tout cas, plus maintenant. « Je leur ai dit. Daniel n'a sans doute pas compris mais Rachel est contente... pour nous » murmura-t-il en traçant le contour de ses lèvres d'un doigt. Elle se raidit immédiatement, comme s'il l'avait frappée. Neal fronça les sourcils en la regardant se redresser et lui faire face. « Tu as fait quoi ? » s'écria-t-elle, soudain toute tremblante. En d'autres circonstances, il aurait pu mettre ça sur le compte de la température de l'eau, qui s'était considérablement rafraîchie, mais l'expression de son visage ne laissait pas de doute sur son état d'esprit : Billie était affolée. « Je ne pensais pas que... baby, I don't want you to be my dirty little secret, fit-il avec sollicitude, tout va bien se passer » lui assura-t-il en souriant. Il était certain qu'elle s'entendrait à merveille avec Rachel et même s'il ne voulait pas lui imposer les responsabilités qu'incombent le fait de fréquenter un père célibataire, il commençait à l'imaginer avec Daniel. Elle s'en sortirait parfaitement, il le savait, et peut-être, dans un avenir plus ou moins proche, peut-être pourraient-ils avoir eux-mêmes un enfant. Toutefois il se garda bien de le lui dire. Elle paraissait suffisamment effrayée comme ça. « Tu aurais pu, non, tu aurais dû m'en parler avant. Neal, me mettre devant le fait accompli comme ça, j'ai... je... je ne sais pas quoi dire » articula-t-elle, si durement qu'il sentit sa gorge se serrer. Elle ne voulait sans doute pas de tout ça, de la vie de famille, de ses enfants à lui, de son passé. Elle était jeune et elle avait sans doute simplement envie de s'amuser. Ce n'était pas sérieux, n'est-ce pas ?

Sans un mot, Neal se leva et enjamba le rebord de la baignoire. Inutile de rester plus longtemps, ils s'étaient visiblement mal compris. Ce n'était probablement pas très mature mais il refusait de rester pour l'écouter lui expliquer qu'elle n'était pas prête pour ça, qu'elle s'était sentie bien avec lui mais que ça allait trop loin. Il refusait d'entendre ça. Il savait qu'il n'aurait jamais dû poser les yeux sur elle dans ce bar, deux mois plus tôt. « Où est-ce que tu vas ? » demanda Billie dans son dos tandis qu'il se séchait négligemment. A en juger par le clapotis de l'eau, elle s'était levée à son tour. Il ne se retourna pas. S'il le faisait, il ne résisterait pas à l'envie de rester pour cette nuit, rien pour qu'une nuit supplémentaire. « Neal, qu'est-ce que tu fais ? » reprit-elle une fois qu'il eut enfilé ses vêtements. Ne pas répondre, ne pas se retourner, trouver ses clés et rentrer. C'était de toute manière ce qu'il comptait faire, à quelques heures d'intervalle. Pourquoi diable avait-il imaginé qu'elle apprécierait, non, qu'elle voulait qu'il la présente à sa famille ? God, il avait l'impression d'avoir seize ans à nouveau. « Neal Gallagher, reviens ici maintenant or God help me, I'll get you here myself » gronda-t-elle alors qu'il s'apprêtait à quitter la pièce. Presque malgré lui, Neal marqua un temps d'arrêt. Il n'avait plus l'âge d'écouter une gamine lui dicter sa conduite. Call her that, it'll hurt less. Mais ça n'était pas vrai. Se référer une fois encore à son âge n'atténuait rien. « J'ai dit que tu aurais dû m'en parler, pas que tu devrais t'en aller. Et, je le répète, tu aurais dû m'en parler. Je n'aime pas me retrouver devant le fait accompli, ça me donne l'impression de ne pas avoir le choix » marmonna-t-elle, dans son dos. Neal soupira. Ne pas répondre. « Je déteste ça, ne pas avoir le choix. Mais ça devrait, non, ça va aller » continua-t-elle d'une voix un peu plus douce. Elle s'était rapprochée, encore. Ne pas se retourner. « Je ne veux pas que tu partes, je ne voulais pas... je ne voulais pas te blesser » avoua-t-elle, abattant ce qui restait de sa détermination. Il pivota et attrapa ses hanches avec douceur. Trouver ses clés et rentrer. Pas maintenant, manifestement.

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« Vous êtes bien sur le répondeur de Wilhelmina Nichols. Je ne suis pas là pour le moment mais laissez-moi un message, ainsi que votre numéro de téléphone, et je tenterai de vous rappeler au plus vite !... »

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Il y avait longtemps que Neal n'avait pas autant apprécié l'une de ces réunions de famille auxquelles il se dérobait souvent. L'idée même de passer un week-end en compagnie de ses frères et sœurs le faisait frissonner. Oh, il les aimait, mais tout un week-end ? God, no. Si Rachel et Billie ne s'étaient pas liguées pour le convaincre d'en être l'hôte, il aurait pu se trouver dans son bureau, au calme, plongé dans son nouveau manuscrit, lequel était d'ailleurs sur le point d'être achevé. Au lieu de ça, il s'était laissé amadouer par leurs arguments, tous mieux fondés les uns que les autres, et il avait fait circuler l'information, pour le plus grand bonheur de ses sœurs. « C'est étonnant » fit Maddie, alors que l'après-midi était déjà bien avancée. Ils venaient de sortir de table et manifestement, elle avait décidé de lui prêter main-forte pour la vaisselle. De trois ans son aînée, Madeleine, que tout le monde appelait Maddie, avait toujours été celle dont il se sentait le plus proche. Elle était discrète, franche et incontestablement brillante, bien qu'elle ne s'en vantât pas, loin de là. « Quoi donc ? » s'enquit Neal, les manches remontées, les bras plongés dans l'évier. Il avait déjà eu droit à un interrogatoire des plus pointus concernant Billie, interrogatoire au cours duquel Maddie était restée relativement silencieuse, mais il savait que ça n'était pas terminé. Ce qu'elle avait besoin de lui dire devait attendre qu'ils soient seuls tous les deux et c'était également pour ça qu'ils étaient si proches. « Billie. Oh ne t'inquiète pas, dit-elle très vite en le voyant froncer les sourcils, elle m'a l'air très bien et après tout, vous êtes tous les deux adultes et consentants, alors ça vous regarde mais... mais elle m'a l'air sur ses gardes. C'est normal ceci dit, n'importe qui serait sur la défensive en nous rencontrant tous, plaisanta sa sœur, se saisissant d'un torchon, elle est juste... elle m'a tout l'air d'être une femme qui aime contrôler ce qui lui arrive. Si elle n'avait pas l'air de s'entendre si bien avec Daniel, j'aurais l'impression d'avoir un double de Lindsay sous les yeux. Bon, elles ne se ressemblent pas, heureusement... Lindsay n'avait pas vraiment la fibre maternelle, reconnais-le » ajouta-t-elle devant l'air réprobateur de son frère. Neal haussa les épaules. Ce n'était pas faux mais il avait encore du mal à parler de Lindsay. « C'était son idée, tout ça... enfin, elle y a pensé avec Rachel mais elle a refusé de me croire chaque fois que j'ai essayé de lui faire comprendre ce qui arriverait si tout le monde débarquait ici. Dieu merci, l'appartement est grand » soupira-t-il. A ses côtés, Maddie ne put retenir un ricanement moqueur. « Si tu avais réellement eu envie de lui épargner tout ça, tu aurais trouvé un moyen de la convaincre, fit-elle remarquer fort justement, non, je pense plutôt que tu voulais nous prouver à tous que vous êtes heureux, qu'elle ait ou non l'âge d'être ta fille » Maddie était une femme attentive et généralement, elle tapait juste. Neal réprima mal un sourire qu'elle capta immédiatement. « Je te connais par cœur ! » s'exclama-t-elle en riant. C'était vrai, sans doute. Elle avait su quoi dire lorsque Jodie était partie et elle avait compris qu'il était arrivé malheur lorsqu'il avait appelé après le suicide de Lindsay, avant même qu'il ne le lui dise. Elle le connaissait comme lui connaissait Rachel, à la différence près que Maddie était sa sœur et non sa mère. Ils avaient toujours été très proches et au regard qu'elle lui lança lorsqu'il rejoignit Billie, quelques temps après, alors qu'elles discutaient toutes les deux, Neal devina qu'elle avait compris.

Il était amoureux.

Spoiler:

Bienvenue parmi nous Very Happy

Tony

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Excellent choix d'avatar !!! Bon courage pour ta fiche five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 1617442796

Je ne connais pas Tony, mais je suis persuadée de l'avoir déjà vu quelque part What a Face

Mais je trouve que c'est un excellent choix five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 733833551

bienvenuuuuue parmi nous five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 95154518

Invité

Tony, ce choix d'avatar Je l'avais jamais vu encore sur un forum. Bienvenue sur le forum et j'ai hâte voir ton personnage

Et Nora, c'est le président dans Scandal

Première fois que je le vois aussi, j'approuve totalement ce choix ! Bienvenue I love you

Merci beaucoup five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 852563886

ça fait plaisir de lire autant de bonnes réactions concernant cet avatar, c'est toujours un peu délicat de choisir quelqu'un qui n'est pas forcément populaire ou pas souvent vu. Donc merci beaucoup five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 3244172921

five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 3244172921

OMG FIIIITTTTZZZZ !
Mais quel super choix, (j'ai hésité à le prendre pour un tc en plus ) après réflexion je trouve que Dylan et Tony se ressemble un peu, du coup si ça te tente j'aimerai bien un lien familial

Hé, mais c'est vrai five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 1157872176

ils ont à peu près le même nez ~~je viens de comparer~~

alors je suis partante, je file t'envoyer un mp !

C'est pas faux, je l'attends avec impatience

Invité

Bienvenue parmi nous et excellent choix d'avatar Very Happy

Merci beaucoup five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 95154518

Est-il possible d'obtenir un petit délai ? five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 1157872176

La semaine a été longue, entre la fac et le boulot, mais je termine tout ça ce week-end, voire dans le courant de la semaine prochaine.

Tony Goldwyn :bril:Excellent choix d'avatar étant une grande fan de Scandal (enfin surtout de Mr Fitz !)
Bon courage pour ta fiche I love you

Invité

TONYYYYY

five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 656057843

five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 2481879962

five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 1463740727

Cet homme est parfait, garde moi un lien au chaud five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 1350493180

En tout cas, bienvenue parmi nous five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 3244172921

Merci à vous deux five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 733833551

Je pensais t'avoir répondu, du coup pas de soucis pour le délai je te donne jusqu'au 25/10

Merci beaucoup five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 801900541

Invité

Bienvenuuuue ! five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 95154518

Tony est parfait (même si j'aime pas Fitz

)

Bon courage pour la fin de ta fiche ! five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 1617442796

Haha, merci five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10) 849902045

Invité

Bienvenue parmi nous I love you

Merci beaucoup I love you

J'aime, j'aime j'aime je te valide avec plaisir, tu pourras trouver ton groupe d'amis par ici, n'hésites pas à engager la conversation. Sinon tu peux aussi participer aux activité d'octobre si tu as envie. Je te souhaite un excellent jeu sur TMA

» ≈ tell me some things last ( délai 2 janv. )
» shine bright like a diamond (anya) (délai 20.01)
» SAVY + La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. (délai 22/10)

five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10)

five hundred twenty five thousand six hundred minutes (délai 25.10)

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