« D’après toi ? » « Sache que pour moi c'est plus pour ta queue que pour ton cul » Oh je ne me faisais aucune illusion, je ne tombais pas amoureuse du moins je faisais tout pour ne pas l’être en choisissant des ordures ou le genre de mecs qui avait cette fâcheuse tendance à ne pensaient qu'au cul. Brett lui avait ce côté crétin égoïste, un caractère de chien et même si normalement je me lassais vite et passait d’un homme à un autre, avec Brett c’était différent et malgré le fait que je savais qu’il m’était impossible d’être éloigné de Brett pendant plus d’une semaine –attachement ou très bon au pieu ?- je me comportais toujours telle une garce prenant tout cela comme un jeu, un jeu que je voulais gagner. A chaque rencontre, je me faisais encore plus peste en voulant le rendre jaloux, l’énerver au plus haut point ; nous promettant ainsi une baise encore plus endiablé, encore plus torride et sauvage.  Entre nous deux, c’était toujours le même refrain ; toujours les mêmes pas de danse, les murmures suaves se devinaient avant même de se suspendre dans l’air électrique de la pièce, et ils finissaient toujours par une nuit torride. Les filles qui défilaient d’un côté, les garçons d’un autre, éphémères, on  s’adonnait au plaisir de la chair mais réunis la nuit était bien plus belle, bien meilleure. Il était à vrai dire mon meilleur coup, il savait exactement quoi faire pour me rendre folle. La passion, le désir nous unit tout comme les coups bas et les mots destructeurs.  Tout est permis, pas de règle, juste deux mots qui dictent toute notre conduite ; jeu et désir. Amour ? Un mot qu'aucun de nous ne semble connaitre, qu’aucun de nous ne voudra jamais en entendre parler.  Deux fous ensembles, de fous orgueilleux qui ne s'avoueraient jamais leur attachement. Et pourtant comme chaque fois que je le voyais, je le désirais jusqu'au moindre soubresaut de mon coeur qu’il m’arrachait par quelques fantasmes ou souvenir passionnés venant traverser mon esprit. J’étais prise au piège, implacable de résister.  Son sourire, ses caresses, son souffle effleurant ma peau, sa langue et ses baisers qui se déposent de temps en temps, j’étais tout simplement incapable de résister. Mais le pire –ou le meilleure ?- restait à venir. Je ressens des frissons, un putain de désir qui monte en moi là mais je me refuse à l’avouer et à céder, il est hors de questions que je le fasse. Je me mords la lèvre inférieure pour m’empêcher de laisser échapper un soupire alors qu’il me fixe souriant en coin continuant de me provoquer tant par ses gestes que par ses remarques. Alors qu’il m’arrache avec les dents ma petite culotte. Il finit enfin par glisser sa langue près de mon intimité avant de glisser un doigt au creux de celle-ci me surprenant et me faisant un effet de dingue. Je le fixe alors qu’il entame un mouvement de vas et vient en moi, je ferme les yeux d’abord, me concentrant de toutes mes forces pour ne pas gémir. Je me laisse faire, une main calée contre le mur, mon intimité se contractant presque sous les assauts procurés par les doigts taquins et sa langue  experte de Brett. « Tu peux mieux faire non ? C’est ça tes limites donc… » Que je lui lance sur un ton mielleux pour le provoquer encore alors qu’il remonte vers moi m’embrassant avec ardeur. Je réponds fougueusement à son baiser, mes mains remontant dans sa chevelure que je saisis fermement. Ma langue se glisse contre la sienne, l’entourant rapidement, débutant un ballet totalement passionnel avec celle de Brett. Le baiser devient de plus en plus brûlant, ne faisant qu’accroitre un peu plus le désir qui monte en moi. Mes mains ne quittent pas sa nuque alors que mes lèvres ripent contre sa mâchoire pour revenir capturer sa bouche. Je le repousse que très légèrement à bout de souffle en le fiant, ma poitrine se gonflant comme si elle n’avait pas eu d’oxygène depuis bien longtemps alors que ma main vient se glisser dans son boxer entourant rapidement son membre avec celle-ci avant d’entamer quelques brefs mouvements alors que ses mains se calent contre mes fesses et que mes jambes s’entourent autour de son bassin. Je mordille son lobe d’oreille lentement avant de glisser mes lèvres dans son cou pour mordiller la peau de celui-ci. « Prends-moi ».