Ryan Steyers
MESSAGES : 83 INSCRIPTION : 24/01/2015 AVATAR : Paul Walker DOUBLE COMPTE : / PSEUDO : Milou STATUT : En instance de divorce
| Sujet: Ryan - And dreamed of paradise Sam 24 Jan - 16:51 | |
| Ryan Steyers Never knew i could feel like this like i never see the sky before fuckyeahpaulwalker@tumblr - Moulin Rouge Come What May
NOM : Steyers PRÉNOM : Ryan AGE : 31 ans ORIGINES : américaine STATUT : Divorcé MÉTIER : il est flic de terrain. Dans la brigade de lutte des stupéfiants TRAIT DE CARACTÈRE : Il est droit, entier, un peu trop honnête. Il n'a pas beaucoup de tact pour dire la vérité cependant. Il est aussi un peu trop impulsif et colérique. Pourtant, en dehors de ça, il pardonne tout facilement. C'est quelqu'un de jovial, de gentil. On peut souvent compter sur lui GROUPE : The Drought AVATAR : Paul Walker PV / SCENARIO OU INVENTE ? : Inventé SOUHAITEZ-VOUS ÊTRE ATTRIBUÉ A UN GROUPE D'AMIS OU CRÉER VOTRE PROPRE GROUPE ? : oui bien sûr ♂♀ test de personnalité Il s'agit d'un test de personnalité rapide qui vous permettra de définir votre groupe. Pour répondre il suffit de laisser la réponse qui convient. Si vous ne savez pas quoi répondre, choisissez la réponse qui se rapproche le plus de votre personnage.Quel est pour vous l'homme/ la femme idéal(e) ?
▲ ce n'est pas important, on verra bien si l'occasion se présente.
Votre film favoris ?
▲ Wall Street, le monde de la finance, la carrière avant tout !
Vous voulez surprendre votre conjoint avec une soirée de rêve vous choisissez quoi ?
▲ Pas le temps pour ça demain j'ai une réunion hyper tôt et hyper importante !
Votre plus longue relation amoureuse ? ◆ Nous ça dure depuis très longtemps, 10 ans maintenant la clef de la réussite le piment quotidien. Quelques plans à trois ou échange de compagnons de temps en temps et le tour est joué!
Si vous vous retrouvez dans la situation suivante : vous fréquentez quelqu'un depuis quelque temps et (elle vous annonce) vous lui annoncez que vous êtes enceinte. Comment réagissez vous ?
▲ Ouh là ! Ça va être compliqué pas le temps pour ça ! Je travaille le mieux c'est que (tu) j'avorte.
+ si vous avez un maximum de ★, vous entrez dans le groupe : the cheating curve, avec un maximum de ♡ vous êtes dans the monogamists. Par contre si vous avez un maximum de ▆ vous appartiendrez au groupe the fuck budy, avec un max de ◆ se sera pour vous le groupe a bed for three. Et pour ceux qui ont un maximum de ▲ ce sera le groupe the drought. Pour plus d'information sur les groupes rendez vous dans ce sujet. ♂♀ This isn’t about stripping, it’s about striping Ryan est un couche tard et un lève tôt. Il fait partie de ses gens n’ayant pas forcément besoin de beaucoup dormir pour être en pleine forme le lendemain. La faute à un quotidien lié à des rythmes de travail assez soutenu. Soit de nuit. Soit de jour. Tout dépend des enquêtes en cours. C’est un peu compliqué quand on est flic de terrain. Surtout dans le domaine ou il exerce. Souvent, ses horaires sont liés à celles du monde de la nuit. Il est assez compliqué pour lui d’avoir une vie sociale. Son mariage a volé en éclat par rapport à ça. Parce qu’il l’a négligé et qu’il en assumé les torts jusqu’au bout. Il s’est jeté encore plus à corps perdu dans son taf. Il est très à cheval sur les règles. Un peu trop droit, Ryan se donne souvent à fond dans ce qu’il fait. Il n’aime pas quand les choses ne sont pas réglo. Ses collègues de boulot en sont parfois exaspérés. Il a les gènes de son pere, ancien militaire, qui avait ce petit côté autoritaire avant de revenir du conflit au Panama. Il est accro au café. Il lui faut sa dose quotidienne. Tout comme, c’est un amoureux de la bonne bouffe. En général, il mange comme quatre. Il vaut mieux prévoir de grosses quantités quand quelqu’un le reçoit chez lui. D’ailleurs, depuis son divorce, il vit dans un appartement assez basique qu’il loue. Il y est peu. Ryan est une personne qui aime bouger, faire des activités. Il a horreur de rester assis dans un canapé et de ne rien faire. Un peu hyperactif sans doute. Pour les besoins de son job, il s’est pris des cours de self défense avec ses collègues de boulot. Histoire de savoir se défendre en cas de pépin et désarmé. Dans son poste, il porte rarement sa tenue de policier. C’est plus facile de se fondre dans la masse durant les enquêtes. Ça lui permet de moins se faire remarquer. Il a demandé son ex femme en mariage apres quelques temps passés ensemble. A l’époque tout allait bien. Tout a fini par voler en éclat. Sa femme ne lui a jamais pardonné son geste. Il a été le moteur la poussant à partir. ♂♀ Just get me a really big closet L'homme marchait le long du couloir. Il se trouvait dans un étage des bâtiments appartenant à la police. La mine était renfermée. Il ne salua même pas ses collègues lui disant bonjour. Le visage est tourmenté. Les traits étaient marqués par une fatigue qui installée depuis un moment. Il donnait l'impression d'être un zombie. Ryan n'était pas souvent ainsi. Mais lorsqu'il apparaissait de cette manière, c'est que ça n’allait pas du tout. Que tout partait en vrille. Qu'il ne serait pas bon à penser à autre chose, à bosser autrement. Il savait pourtant qu'il devrait laisser ses soucis à la maison. Mais là, c'était tout bonnement impossible. La souffrance était trop importante. Elle l'écrasait. Elle l'étouffait. Dans son bureau, il finit par prendre place dans son fauteuil se trouvant place devant son coéquipier de toujours. Ce dernier tapait un rapport mais stoppa quand il vit le visage de son collègue. C'est ce qu'il y avait de bien chez lui, c'est qu'il n'était pas chiant, il comprenait tout. Et facilement. Un simple coup d'œil. Un simple regard. Ryan finit par soupirer: Elle demande le divorce, Jeff. Dit-il dans un souffle douloureux, encore un peu hébété. Sept ans de mariage. Huit ans de vie en couple avec elle. Il n'avait pas compris. Ou du moins, il avait senti que quelque chose n'allait pas. Et il avait été incapable de se préparer psychologiquement à ça. Et pourtant, le constat était là. Ryan, flic sur le terrain, trente et un balais, marié, sans enfant, et bientôt divorcé. Le constat était affligeant. Il aurait pu en pleurer mais il se contentait d'être creux. De ne pas réagir. De ne pas se lever et d'aller sauver ce couple qui battait de l'aile. Depuis longtemps. Trop. La faute lui revenait. Cela ne faisait aucun doute. Il avait trop favorisé son boulot. Il n'avait pas compris. Maintenant, c'était trop tard, il n'était que l'homme ramassant les éclats de verre du miroir. Tout était irréparable. Mais ce qui l'horripilait le plus... C'était son geste. Celui qui avait été la goutte d'eau faisant déborder le vase. Il n'avait jamais prévu ça. Lui, ce qu'il voulait, c'était d'éviter, à tout prix, de ressembler à son père.
*** La figure paternelle. Figure héroïque. Fierté d'un fils envers son père. Des parties de base-ball ensemble. Des matchs regardés ensemble. Avait-il fait tout ça? La réponse était non. Cette utopie était restée dans la tête d'un garçon dont le quotidien se résumait à voir sa mère essuyer les coups pleuvant sur elle. Quand elle était trop amochée, et pour ne pas éveiller les soupçons des voisins, il s'attaquait au gosse. Que pouvait-il faire face à son père? Rien. Sa mère le défendait comme elle pouvait faisant parfois un peu trop rempart. Leur quotidien était rythmé par la peur, les coups, les insultes. Elle brûlait leurs entrailles au plus profond d’eux. Incrusté à vif dans leur chair. Ryan était trop petit pour réagir. Pas assez fort face à un père ancien militaire mis à la retraite forcée. Coincé dans une maison à tourner en rond, à boire. Son échappatoire restait l'école ou il justifiait ses bleus par une maladresse excessive à la maison. Face aux regards suspicieux, il usait de son sourire angélique pour faire gober un affreux tissu de mensonge. Il le faisait pour sa mère. Elle lui disait toujours de ne jamais dire la vérité. Qu'il fallait rien dire pour ne pas énerver papa. "Énerver papa" cette phrase a trop souvent résonné dans sa tête. Ne rien faire pour le rendre furieux. Parce qu'alors les coups pleuvaient de nouveau. Il n'avait pas toujours été comme ça. Il y avait eu un moment ou il avait été un mari aimant et un père exemplaire. Mais la guerre à l'époque avait eu raison de lui. La guerre du canal de Panama lorsque Ryan avait cinq ans. L’opération avait abouti sur une réussite. Mais à quel prix ? A l’époque, il n’était pas question de savoir si le solda avait été affecté ou non. Il fut mis à la retraite un peu trop prématurément. Pas de suivi. Pas de soutien. Pas de deuxième chance. Juste des souvenirs ayant noirci sa vision des choses. Le père aimant est devenu alors le bourreau. Ryan s’était tu jusqu’à temps que la roue tourna. Un bon matin. Au petit déjeuner. C’était un de ces matins ou la peur régnait déjà. L’enfant et la mère ne disait mot. Il avait dix ans. Il y a des souvenirs que l’on n’oubliait pas. Jamais. Jusqu’à la fin. Ce jour là, son père était irrascible et il braillait comme d’habitude envers sa mère. Les pancakes n’étaient pas assez cuits. Et puis de toute manière, il voulait des œufs brouillés. Et soudain, le monde avait basculé rythmé par l’éclat de la porcelaine qui s’écrasait alors dans un fracas assourdissant. Et le silence pesant. L’enfant avait cessé de manger, il observait sa mère, apeuré. Cette dernière s’était figée tandis que lentement le bourreau s’était levé. Et soudain, le voilà qu’il s’était écroulé, une main sur sa poitrine. Bégayant. Et sa mère, immobile. Ne disant rien. L’effroi se lisant dans ses yeux : elle n’avait pas réagi, n’avait pas appelé immédiatement les secours tandis que le corps s’agitait de convulsions. Jusqu’au dernier râle, jusqu’au dernier soubresaut. Elle n’avait pas bougé, voyant la mort emporter celui qu’elle avait considéré comme son mari. Et puis, sa mère avait fini par réagir, par prendre le téléphone et appeler les secours en état de choc. Le décès du père avait alors été prononcé, il n’y avait pas de possibilité de le sauver. Ce fut cruel à dire mais Ryan n’avait pas été attristé de le voir partir. Il savait que sa mère serait alors libre, ne serait plus victime de ses coups. Libre. L’inconnu s’offrant à eux. Passé les formalités, les papiers d’héritage, la maison vendue, les deux Steyers étaient alors partis loin de la Californie pour aller du côté de New York afin de rejoindre quelques membres de la famille restante de sa mère, en l’occurrence ses grands parents maternels. Il fallut du temps pour se réadapter, pour vivre normalement, pour ne plus sursauter au moindre pas, au grincement d’air. Le traumatisme est resté durant un moment et puis la vie a repris son cours normal. C’était une période plutôt heureuse. Sa mère revivait, retrouvait le sourire. Elle s’occupait enfin d’elle. Et puis Ryan apprenait à être un gosse normal, n’ayant plus besoin de mentir pour se protéger. Et puis vint l’adolescence, le temps de découvrir la vie d’une autre manière. Les bêtises de mecs, draguer les filles, passer son permis, le rater, puis le repasser. Sécher les cours, fumer, boire, faire la fête jusqu’à pas d’heures. La vie a été vécue comme une renaissance, une manière de la croquer à pleine dent sans regretter, sans jamais regarder en arrière. De toute manière, le passé était irrévocable, il ne changerait jamais.
*** Il suivit sa scolarité sans gros problème. Il était dissipé comme tout garçon de son âge. Il n’était pas violent comme son père. Il ne se laissait cependant pas faire mais restait quelqu’un d’assez facilement ouvert. Ryan ressemblait à son père trait pour trait tant pour le physique, que pour le caractère d’avant guerre. Sa mère le lui disait souvent. Et d’ailleurs, le blond avait toujours cette crainte de devoir lui ressembler sur l’ « après guerre ». C’était quelque chose qu’il ne souhaitait pas. Voir la peur dans le regard de quelqu’un. Il s’efforçait de vivre sans se prendre la tête. Il avait dix huit ans et il venait de finir le lycée. La question de l’avenir se posa. Celle de savoir ce qu’il voudrait faire de sa vie. L’armée ne le branchait guère. Et il se contenta de suivre son meilleur ami de l’époque qui postula à l’école de police. L’autorité s’était pas son fort. Etudier non plus. Fallait bien trouver quelque chose à faire pour pouvoir voler de ses propres ailes. Etrangement, la police lui plut. Il s’y accommodat facilement. Fils d’ancien militaire, l’autorité faisant sans doute partie de ses gênes. Le diplôme fut obtenu sans problème et il intégra la police de New York au poste le plus bas de l’échelle : à savoir de patrouiller dans les rues. En dehors du boulot, il menait une vie de jeune, se prenant son appartement, devenant indépendant au fur et à mesure que les mois passèrent. C’est là qu’il rencontra Sarah. C’était durant un contrôle de routine, il avait été appelé à intervenir dans le quartier du Bronx. Des voisins, alertés par des cris d’une maison mitoyenne les avaient appelés en renfort. Accompagné de son coéquipier, Ryan s’y était rendu s’apercevant qu’il s’agissait d’un homme, camé jusqu’au cou, battant sa copine. Cette dernière gisait dans une mare de sang. Face à la police, il se rendit et fut coffré à l’arrière de la voiture tandis que Ryan resta près de la jeune femme. Celle ci sembla reprendre connaissance et leva les yeux vers le policier. Il l’aida à se relever tandis qu’elle bredouilla : Comment va mon bébé ? La panique dans ces moments survenait toujours rapidement et lorsqu’elle commença à gémir plus fort, il tenta de la calmer comme il put : Ne vous inquiétez pas… Une ambulance va arriver. Ils s’occuperont de vous… Il hésita fixant le sang et ajouta dans un souffle : … Deux.. Son estomac se tordit face à la détresse de la blonde aux yeux chocolat. Pourtant, elle se tut et attendit patiemment l’arrivée des pompiers qui l’emmenèrent laissant Ryan finalisait son rapport. Le gars allait prendre cher, il s’en donnait la parole. D’ordinaire, il ne s’inquiétait pas du sort des victimes. Mais là, quelque chose était différent. Il eut l’envie, le besoin de revoir Sarah, de savoir si tout allait bien. A la fin de son service, il se rendit à l’hôpital ou il apprit la triste nouvelle par l’intermédiaire d’une des infirmières. Elle avait perdu son bébé. Le policier la retrouva assise, ses genoux pliés ramenés vers elle, les bras enroulant ses mollets. La tête enfouie. De toute évidence, elle pleurait. Durant un instant, Ryan hésita. Le stress le tiraillait entre deux idées : celle d’y aller franchement ou de rebrousser chemin. La détresse lui serra un peu plus le cœur : elle n’avait même pas de famille… C’est ainsi qu’il entra dans la chambre et que lorsqu’il referma la porte, quelque chose se scella, un nouveau chapitre s’écrivit. Celui d’une histoire qui durerait. Un temps. Peut être trop court.
*** Sarah métamorphosa Ryan. Il était devenu un homme nouveau. A leur manière respective, ils se sauvèrent mutuellement, s’apportant ce qu’il fallait pour se compléter. Ryan l’aimait tellement. Elle avait changé sa vie. Derrière l’apparence d’une blonde sans attaches, sans thunes, sans histoires, il y avait cette femme fabuleuse qui savait transmettre tant d’émotions, tant d’amour. C’était fini les instants de jeunesse folle. Il se rangeait dans le parfait cadre du petit couple sans enfant. Sarah était cependant loin d’être un stéréotype. Elle n’avait aucun diplôme mais elle avait la volonté et elle prit ce qu’il lui venait. Comme une preuve, un défi. Elle s’installa très vite chez lui. A vrai dire, dès le lendemain de sa rencontre. C’était précipité. Mais Sarah n’avait pas de toit, personne pour l’accueillir et puis, elle était fragile, elle avait besoin d’avoir quelqu’un de stable. Et puis, au fond de lui, Ryan n’avait pas été mécontent de la voir débarqué le visage tuméfié, la peur se lisant dans ses yeux. Elle était semblable à ses animaux abandonnés qu’il fallait redonner confiance en bien des choses. Leur vie fut des plus paisibles rythmés par l’explosion de leurs caractères diamétralement opposés, de leurs impulsivités respectives. La blonde réagissait au quart de tour sur tout et Ryan ne se laissait jamais faire. C’était animé. Mais au final, ils étaient, quand même, fous l’un de l’autre. Ils se marièrent dans la plus stricte intimité, les invités étant la famille proche de Ryan et les amis proches. Ils avaient vingt cinq ans, les yeux brillants et des projets d’avenirs. Mari et femme prirent un appartement plus grand. Sarah avait trouvé un job plutôt fixe comme secrétaire dans une entreprise. Ils évoquaient souvent l'idée d'avoir un enfant. Sa femme en voulait un. Cependant, l'appréhension était de mise: elle restait traumatisée de sa première fausse couche. Et puis, il y eut un contre temps majeur. Ryan fut promu. De la circulation, il devint enquêteur et fut attribué à la section de la lutte contre les stupéfiants. Son job était de démanteler les cartels de drogue régnant un peu trop sur la ville. Milieu dangereux au sein des caïd, des gens qu'il valait pas trop titillé. Et puis, il s'agissait d'un travail avec des horaires assez flexibles. Il travaillait de nuit comme de jour sans une réelle constante, enfin surtout la nuit. Cela remit leur projet d'enfant sur pause, le temps de s'habituer à ces nouveaux horaires. Il vivait mieux financièrement mais ça ne voulait pas pour autant dire qu'ils étaient heureux de vivre ainsi. Sarah râlait souvent mais ça ne changeait rien. La morosité finit par s'installer. Ryan lui, ne voyait pas forcément les choses du même œil que celui de son épouse. Bien au contraire, il se régalait dans sa nouvelle place. Fini le costume, place à la tenue de civil, aux enquêtes à effectuer. Il adorait ça. Et il s'entendait bien avec son coéquipier. Ils essayaient de se débrouiller comme ils pouvaient. Les années s'écoulèrent jusqu'à ce que le désir d'enfant se manifesta à nouveau chez Sarah. Malheureusement, elle ne tomba pas enceinte immédiatement. Et puis, les tentatives étaient trop espacées. Ryan travaillait souvent de nuit et quand il rentrait, elle était déjà partie au travail. La tristesse s'était joint à la morosité de leur existence: Sarah en souffrait. Elle voyait ce que Ryan n'était pas capable de comprendre. Rien ne venait et sa patience eut raison de l'amour s'effritant depuis un moment. Elle devenait de plus en plus irritable, l'envoyant trop souvent bouler. Et un soir, alors qu'ilL essuya de nombreux reproches, elle eut une phrase malheureuse au sujet de son père. Tout ce qu'il fallait ne pas toucher. Assis sur le canapé, il s'était levé d'un bond et l'avait plaqué contre le mur. Il n'avait pas levé la main comme le paternel mais il la tenait si fort qu'elle avait gémi de douleur. Le regard était dur, la lueur folle envahissait ses yeux bleus. Face à son attitude apeurée, il la relâcha, s'excusant vaguement et prit les clefs et partit au travail. Il venait pourtant de terminer sa journée de boulot. Mais peu importait, il voulait etre le plus loin possible de son épouse. L'horreur lui faisait trembler les mains. Finissait-il par ressembler à son père? Les questions fusaient et puis finalement, il se plongea à corps perdu dans l'enquête qu'il décortiquait depuis des mois. Un réseau de trafiquants. Il avait une touche. Une certaine Coralle Stevenson qui semblait être une mine d'information. Ryan devrait planifier un jour où aller lui rendre visite. Il s'occupat tant bien que mal, jusqu'à temps qu'il s'endormit dans le canapé du bureau. Le lendemain fut une journée brumeuse. Il etait tourmenté mais en même temps, il avait hâte de rentrer. Il ne voulait pas rester fâché avec Sarah. Mais au lieu de la retrouver comme d'habitude, il constata qu'elle avait pris sa propre décision. Elle fit sa demande de divorce évoquant des différends irréconciliables dans son coin, sans lui en toucher un mot, se contenant de poser le dossier de divorce sur la table de la salle à manger. Étrangement, il prit la nouvelle avec une indifférence manifeste. Hébété certes. Il réaliserait sans doute que demain. D'abord, il se contenta d'errer dans les chambres de l'appartement aux placards vidés de la présence de Sarah. La seule chose restant vraiment d'elle était son anneau de mariage posé sur la table qu'elle n'avait pas pris. Quelque chose s'était définitivement brisé. Tout avait volé en éclats. Mais il s'en rendrait compte tellement que le lendemain lorsqu'il en parlerait à son collègue, Jeff. PSEUDO/PRENOM : Milou / Emilie AGE : 25 ans OU AS-TU CONNUS LE FORUM : Par le biais de Jessica / Lovee alias Cora FREQUENCE DE CONNEXION : tous les jours (vive le portable ! ) AUTRE : Si vous désirez des liens, n'hésitez pas!
Dernière édition par Ryan Steyers le Mer 28 Jan - 5:03, édité 9 fois |
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| Sujet: Re: Ryan - And dreamed of paradise Mer 28 Jan - 10:34 | |
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